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Iron man

Exosquelette : les paraplégiques français vont pouvoir remarcher

Par Mégane Fleury

Pour la première fois en France, un exosquelette va être commercialisé. Son but : permettre aux paraplégiques de remarcher.

olesiabilkei/iStock

C’est un espoir pour toutes les personnes paraplégiques : les exosquelettes. Ces structures sont des concentrés de technologie qui permettent à ces personnes de marcher à nouveau. Si des essais sont déjà menés, une entreprise, Harmonie Médical Service, commercialise le premier modèle en France. 

Dirigé grâce à une montre Bluetooth 

Rewalk, c’est le nom de cet exosquelette qui sera présenté en France au mois de juin. Fabriqué en Israël, il est testé par un Français, Anthony Estève. Un jeune homme de 26 ans devenu paraplégique en 2014 après un accident. Rewalk est un robot qu’il peut porter. Une fois sanglé au niveau du bas du corps (pieds, genoux, hanches), il peut contrôler grâce à une montre Bluetooth le robot, et ainsi marcher. Anthony Estève a lancé une cagnotte sur Internet afin de financer le dispositif. Car la technologie coûte cher. L’exosquelette de Rewalk vaut 80 000 euros. 

Des essais cliniques en France 

Si cet exosquelette est le premier à être commercialisé, des essais sont menés à travers le monde. C’est le cas à Clinatec au sein duCHU de Grenoble, c’est un centre de recherche biomédicale. Pour le projet Brain Computer Interface (BCI), les chercheurs ont créé un système qui fonctionne grâce à une puce placée dans la tête du patient. Celle-ci permet de capter les signaux cérébraux du patient. En fait, la personne va imaginer réaliser un mouvement, ce signal cérébral est capté et décodé par un algorithme. Puis l’ordinateur va concrétiser cette pensée en mouvement en donnant un ordre à l’exosquelette. Les chercheurs grenoblois vont continuer leurs essais. Pour l’heure, deux patients ont reçu la puce. Trois autres personnes devraient bientôt participer à l’essai.