Les températures grimpent doucement, et, avec elles, l’envie de sauter dans une piscine bien fraîche. Avant de piquer une tête, méfiez-vous cependant des bassins publics.
Cryptosporidies, légionelles, pseudomonas
Aux États-Unis, une étude scientifique rapporte que plus de 27 000 personnes sont tombées malades ces 15 dernières années à cause des bactéries résistantes au chlore. Huit sont même mortes des suites de leur infection.
Certaines piscines publiques regorgent notamment de :
- Cryptosporidies, des parasites pathogènes pour l’Homme provoquant des diarrhées.
- Légionelles, des bactéries naturellement présentes dans l’eau et responsables de la légionellose, une grave maladie respiratoire.
- Pseudomonas, des bactéries à l’origine d’infections cutanées ou viscérales, voire de septicémie.
Entre 30 et 75 litres d’urine
Les piscines municipales françaises contiendraient par ailleurs entre 30 et 75 litres d’urine, selon une autre étude parue dans la revue Environmental Science & Technology. Les produits chimiques de l’urine, lorsqu’ils se mêlent au chlore qui désinfecte l’eau, forment du chlorure de cyanogène. Cette substance affecte notamment les poumons, le cœur et le système nerveux centrale.
Parmi les autres méfaits induits par l’urine : des yeux qui démangent, le nez qui coule et une perte de voix chez les maîtres-nageurs. Pour être sûrs de ne pas être contaminés, le meilleur moyen est de ne pas boire la tasse. Des petites bandelettes-test, grâce à une réaction chimique immédiate, peuvent également livrer un diagnostic de l’état de l’eau.