Les nouvelles technologies peuvent améliorer notre façon de prévenir et de gérer les maladies du cœur, selon un examen d’essais cliniques publié dans la Revue canadienne de cardiologie.
589 travailleurs chinois
La plus importante étude faite sur le sujet a été menée sur 589 travailleurs chinois ne souffrant pas de maladie du cœur. Pendant 12 mois, un premier groupe a reçu des sms et des appels téléphoniques de prévention, en plus d’un examen médical assorti de conclusions. Le groupe témoin n'a eu accès qu’à un examen médical et ses conclusions.
Résultat : le risque moyen de maladie cardiovasculaire sur 10 ans était significativement plus faible dans le groupe d'intervention que dans le groupe témoin. La tension artérielle, le cholestérol, le rapport taille/hanches et l'indice de masse corporelle étaient tous significativement plus bas chez les membres du groupe d’intervention que chez les témoins.
Algorithme
L'essai TEXT ME a également démontré que les SMS de suivi médical diminuaient presque de moitié les principaux facteurs de risque des survivants d'une crise cardiaque (cholestérol, la tension artérielle, poids, exercice, alimentation, tabagisme).
Des chercheurs de Verily ont également développé un algorithme capable, à partir d’un scanner de l’œil, de définir l’âge d’une personne, sa tension artérielle, si elle est fumeuse ou encore si elle a du diabète. A partir de ces paramètres, la machine devrait bientôt évaluer les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires.
28 milliards d'euros
En France, les maladies cardiovasculaires représentent la 1ère cause de mortalité chez les personnes de plus de 65 ans, avec 150 000 décès chaque année. Le montant des dépenses annuelles liées à ces maladies s’élève à quelques 28 milliards d'euros.
Les maladies cardiovasculaires incluent les cardiopathies coronariennes, qui touchent les vaisseaux coronariens alimentant le muscle cardiaque ; les maladies cérébro-vasculaires, touchant les vaisseaux qui alimentent le cerveau ; les artériopathies périphériques, affectant des artères des bras et des jambes ; les cardiopathies rhumatismales, dues à rhumatisme articulaire aigu, causé par un streptocoque ; les malformations cardiaques de naissance et enfin les thromboses veineuses.