Une vague de chaleur est attendue dès lundi, avec un pic de en fin de semaine qui verra le thermomètre dépasser allègrement les 35 °C dans beaucoup d'endroits. Des conditions propices à l'emballement thermique : l’organisme ne parvient plus à réguler sa température interne, qui peut alors dépasser les 40 °C. C'est le coup de chaleur.
"Une personne victime d’un coup de chaleur est en danger de mort", rappelle la Fédération française de cardiologie (FFC) dans un communiqué. "Sous l’effet de la chaleur, les vaisseaux cutanés se dilatent et le sang se réparti vers les extrémités. Le cœur est alors obligé de pomper davantage, augmentant ainsi le rythme cardiaque de 10 à 15 pulsations/minute de plus, même au repos."
Éviter le coup de chaleur
Le risque est maximal pour les personnes souffrant d’insuffisance cardiaque, les personnes âgées ou les enfants de moins de quatre ans, plus vulnérables par définition. Pour prévenir ces coups de chaleurs, la FFC livre quelques conseils de bon sens.
- s’hydrater : boire de l’eau et des boissons sans sucre (le café, le thé et l’alcool sont à éviter de par leur effet diurétique) ;
- se protéger du soleil : rester à l’ombre, porter un chapeau, éviter de sortir en 12 et 16 heures (ensoleillement maximal) ;
- faire baisser sa température : rester au frais dès que possible, prendre des douches tièdes, se passer des linges humides sur le corps ;
- limiter les efforts physiques : pas d’effort trop soutenu ou brutal, s’échauffer et pratiquer progressivement, se ménager des pauses régulières.
Les signes qui doivent alerter
Les crampes musculaires sont un des premiers signes à surveiller, de même que les troubles neurologiques : une confusion mentale ou une agressivité inhabituelle, par exemple. D’autres symptômes viennent compléter le tableau : des nausées, des maux de tête, une grande fatigue, une peau rouge et sèche, une soif intense.
En cas de suspicion de coup de chaleur, il ne faut pas hésiter à contacter un médecin ou le Samu, car c’est une situation d’urgence vitale.