Même si l’on est bien entouré de sa famille et de ses amis, on se sent souvent très seul face à une maladie aussi terrible que le cancer du poumon. Pour remédier à ce problème, l’association Patients en réseau propose aux malades de s’inscrire sur un nouveau réseau social, Mon réseau® cancer du poumon.
"J'ai découvert ce site depuis peu. C'est un site de partage et un complément essentiel aux prestations médicales et à l'entourage familial et amical. Dans notre parcours, semé d'embûches, c'est peut-être là qu'on se sent le plus compris", confie Michel. Le témoignage de Cynthia va dans le même sens : "sur Mon Réseau, je me sens comprise, aidée ... Dès que j’ai une question, je la pose à mes ‘copines’ de galères, on ne se connait pas mais on s’aide et se soutient car nous traversons la même épreuve… personne dans ma famille et mes amies n’est touché par cette maladie".
Faire connaitre les nouveaux espoirs thérapeutiques
Selon la dernière enquête de l’Inca, le cancer du poumon est celui qui dégrade le plus les conditions de vie, sur le plan psychologique comme sur le plan physique. Avec 49 109 nouveaux cas en 2017, c’est un des cancers les plus fréquents chez l’homme, et surtout l’un des plus meurtriers, principalement à cause du tabagisme, du retard au diagnostic ou du manque d’information. Plus de 70% des personnes sont diagnostiquées au stade métastatique, beaucoup plus complexe à soigner. Aux Etats-Unis, le cancer du poumon touche désormais davantage les femmes que les hommes, une tendance que tend à suivre l'Hexagone.
"Au-delà du soutien, Mon réseau® cancer du poumon permet également de faire connaitre les nouveaux espoirs thérapeutiques grâce à l’appui de notre comité scientifique", explique encore Laure Guéroult-Accolas, initiatrice de Mon réseau® cancer du poumon. A ce jour, le réseau social compte plus de 340 membres utilisateurs présents dans toute la France : 54% de patients, dont 64% de femmes et 46% de proches.
Adresses utiles et activités
Le traitement du cancer du poumon est adapté selon différents paramètres tels que le type de cancer, son stade, l'état général du malade et surtout désormais, les biomarqueurs que l’on peut identifier sur près d’un adénocarcinome sur 2. Ce traitement fait appel à différentes possibilités thérapeutiques : la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et la thérapie ciblée.
Le cancer du poumon se développe dans la bronche par multiplication de certaines cellules de l’épithélium en un endroit particulier. Ces cellules anormales vont ensuite proliférer de manière anarchique : elles pourront obstruer la bronche, envahir les structures avoisinantes et envoyer des cellules cancéreuses dans les ganglions du thorax.
Les premiers signes de la maladie sont généralement toux persistantes, des douleurs dans la poitrine, un essoufflement, des sifflements pendant la respiration, voire des crachats sanguinolents. Une fatigue anormale et persistante doit aussi alerter. Quelque soit le stade de la maladie, Mon réseau® cancer du poumon donne les adresses utiles et propose des activités.