La maladie de parkinson est une maladie neurologique qui touche un grand nombre de patients. En France, en 2015, on estimait le nombre de cas traités à 160.000. Si on sait que cette maladie atteint particulièrement les personnes âgées et débute en moyenne entre 65 et 75 ans, il est difficile d’établir les autres facteurs de risques. Parmi les principaux recensés on note tout de même, les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux. Une étude de 2015, de Santé Publique France révélait d’ailleurs que les agriculteurs et les riverains avaient 10% de risques supplémentaires de contracter la maladie, notamment à cause des pesticides.
Ces dernières années d’autres facteurs de risques potentiels ont été mis à jour par des chercheurs comme l’hépatite C, d’après une étude mené à Taiwan et publié dans le magazine Neurologie.
Le stress au travail : un nouveau facteur potentiel ?
Une récente recherche américaine publiée par le journal Movement Disorder vient de révéler un nouveau facteur potentiel : le stress au travail.
Cette étude qui porte sur 2 544 748 Suédois nés entre 1920 et 1950, a été menée sur une période de 21 ans, durant laquelle 21 544 nouveaux cas de la maladie ont été identifiés. Cette étude suggère que les postes à hautes responsabilités sont un facteur à risque, à l’inverse des emplois avec moins d’obligations.
Selon l'étude, le risque de la maladie de Parkinson est donc accru lorsqu'il est associé à des personnes ayants des exigences professionnelles élevées, en particulier celles avec un niveau de scolarité supérieur, tandis qu’il est plus faible chez les personnes peu scolarisées.
Si, la recherche liée à la maladie de Parkinson continue à avancer, avec notamment le premier traitement par cellule souche mené par l’université de Tokyo, il est très important de déterminer les causes de cette maladie. Ce sont elles qui permettent aussi de prévenir et mieux orienter les chercheurs pour la mise au point de nouvelles thérapies.