Courtney Whithorn, jeune britannique de 20 ans, a commencé à se ronger les ongles très jeune, à l’école, à cause de son inquiétude due aux moqueries de ses camarades. Depuis, elle ne s’est jamais arrêtée. Il y a quatre ans, son doigt a tourné au noir mais l’étudiante installée en Australie a préféré le cacher.
Finalement, la jeune femme s’est résolue à se rendre à l’hôpital pour des raisons esthétiques puisqu’elle ne voulait pas vivre avec un doigt noir. C’est alors que le médecin s’est rendu compte qu’elle a développé un mélanome acro-lentigineux, autrement dit un cancer de la peau, et la partie noircie du doigt a du être amputée.
Sous les ongles, un nid à bactéries
Courtney Whithorn n’est pas la première à voir ses ongles rongées dégénérés en un problème plus grave. En mai dernier, un britannique de 28 ans a développé une septicémie, une infection généralisée, qui a failli lui coûter la vie.
Sous les ongles, une armée de bactéries pullulent. Nombre d’entre elles sont pathogènes et peuvent être responsables de gastro-entérites ou d’infections plus graves. L’onychophagie, la manie de se ronger les ongles, n’est donc pas sans conséquence mais des astuces existent pour arrêter.