Les étudiants ne sont pas épargnés par les effets de la crise. Certes, 88 % d’entre eux s’estiment en bonne santé, selon une étude réalisée par Harris interactive pour la mutuelle Smerep. Mais, c’est 5% de moins qu’en 2009.
Mais surtout, cette érosion sur le plan physique s’accompagne d’un mal être. Pour le président de mutuelle, une situation « d’usure psychologique » remonte très fortement, beaucoup plus qu’avant». La progression de l’altération du sommeil est l'un des marqueurs. 66 % des jeunes se disent « régulièrement stressés ». Plus d’un sur d’eux s’est déjà senti « bon à rien » ou reconnaît une perte de confiance en soi.
L’enquête menée auprès de 500 étudiants révèle, en outre, une montée de la violence dans le cadre de leurs études. 1 étudiant 5 déclare en avoir été victime en 2013 contre 1 sur 10 en 2011. Des agressions verbales (87%), psychologiques (40%), physiques (40%), voire sexuelles (7 %).