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QUESTION D'ACTU

Intoxications alimentaires

Champignons : l’Anses et la DGS alertent aux intoxications

L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et la Direction générale de la santé (DGS) alertent sur la hausse des intoxications aux champignons en particulier en Nouvelle-Aquitaine (18,6% y sont répertoriés), en Occitanie (18,2) et en Rhône-Alpes (12,3). Elles appellent les cueilleurs à la vigilance et rappellent les conseils de base pour éviter une intoxication. 

Champignons : l’Anses et la DGS alertent aux intoxications bazilfoto/istock




Avec des conditions météorologiques favorables, 250 intoxications aux champignons ont été enregistrées par les centres anti-poisons ces deux dernières semaines, dont quatre cas graves. Beaucoup de cas sont dus aussi à des mélanges, des erreurs qui ont contaminé la collecte, mais en Ile-de-France on observe des intoxications par des champignons achetés dans le commerce. Face à ce chiffre, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et la Direction générale de la santé (DGS) tirent la sonnette d'alarme et appelle les cueilleurs à la vigilance. 

Les symptômes de l'intoxication arrivent douze heures après avoir mangé

Les conséquences sur la santé sont des troubles digestifs qui peuvent être sévères ou des atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe, rappellent l'Anses et la DGS. Nausées, vomissements, sueurs, vertiges ou encore troubles de la vue… apparaissant dans les douze heures après la consommation des champignons, sont autant de symptômes potentiels d'une intoxication. Il faut appeler immédiatement le 15 ou un centre anti-poison. 

On a décrit le « syndrome phalloïdien », caractérisé par des signes digestifs survenant en moyenne 10h à 12h après la consommation de champignons et qui peut être à l’origine d’une insuffisance hépatique, mortelle en l’absence de traitement Ce syndrome peut être causé par des amanites (amanite phalloïde, amanite vireuse…), des petites lépiotes ou des galères

Les champignons en toute sécurité

Les conséquences sur la santé peuvent être très graves : troubles digestifs sévères, atteintes au foie pouvant nécessiter une greffe ... L'Anses et la DGS rappellent donc les conseils pour pouvoir profiter sereinement de la cueillette :

• Ne ramasser que les champignons que vous connaissez parfaitement : certains champignons vénéneux hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles ;
• Au moindre doute sur l’état ou l’identification d’un des champignons récoltés, ne pas consommer la récolte avant de l’avoir fait contrôler par un spécialiste en la matière. Les pharmaciens ou les associations et sociétés de mycologie de votre région peuvent être consultés ;
• Cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon (pied et chapeau), afin d’en permettre l’identification ;
• Ne pas cueillir les champignons près de sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges) ;
• Bien séparer par espèce les champignons récoltés pour éviter le mélange de morceaux de champignons vénéneux avec des champignons comestibles ;
• Déposer les champignons séparément, dans une caisse ou un carton, mais jamais dans un sac plastique qui accélère le pourrissement ;
• Se laver soigneusement les mains après la récolte ;
• Conserver les champignons à part et dans de bonnes conditions au réfrigérateur et les consommer dans les deux jours au maximum après la cueillette ;
• Consommer les champignons en quantité raisonnable après une cuisson suffisante et de ne jamais les consommer crus ;
• Ne jamais proposer de champignons cueillis à de jeunes enfants.

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