Quand on part en vacances, on est souvent enclin à vouloir déconnecter et à faire moins attention qu’à l’accoutumée. C’est le cas de ce touriste britannique qui a approché d’un peu trop près un chat sauvage, durant ses vacances au Maroc et qui s'est fait mordre. Il a contracté la rage avant d’en décéder ce lundi 12 novembre.
Éviter les contacts avec les animaux errants
Ce décès a été annoncé par l'agence sanitaire britannique Public Health England qui en a profité pour alerter les autres touristes sur les mesures de sécurité à respecter. "Tous les voyageurs se rendant dans les pays touchés par la rage devraient éviter autant que possible les contacts avec des chiens, des chats et d’autres animaux, et demander conseil quant à la nécessité d’un vaccin avant leur voyage."
Malheureusement pour lui, le touriste n’a pas été vacciné à temps. "Il est important de demander des soins rapidement et de se faire vacciner. Dans ce cas, la personne n'a pas reçu le vaccin à temps", a précisé Jimmy Whitworth, professeur à la London School of Hygiene and Tropical Medicine.
Un vaccin existe
Dans le monde, une personne meurt toutes les trois minutes de la rage. Pourtant, un vaccin antirabique existe et soigne les patients à 100%. À l’occasion de la journée mondiale de la rage le 28 septembre dernier, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié un clip vidéo rappelant que ce vaccin peut sauver des vies.
Le virus de la rage est présent dans la salive de certains animaux, comme les chiens ou les chats en fin de maladie. La transmission du virus survient le plus souvent lors de la morsure par un animal contaminé, par griffure ou encore léchage sur la peau excoriée ou sur une muqueuse. La transmission d’humain à humain est quant à elle extrêmement rare.
Un virus quasi-systématiquement fatal
Le virus va affecter le système nerveux. S’il n’est pas immédiatement traité, le malade commencera à avoir des difficultés à avaler (dysphagie) et développera des troubles neuropsychiatriques de type anxiété ou agitation, après quelques jours ou mois d’incubation.
Le patient tombe alors dans le coma avant de succomber d'un arrêt respiratoire. Cette issue fatale est quasi-systématique et touche chaque année 59 000 personnes. En 2004, une jeune américaine a survécu au virus. Un cas exceptionnel qui est resté sans explication.