En voilà une bonne idée. La Fédération de Cardiologie propose désormais un petit test en ligne "pour savoir si votre vie palpitante a un impact sur votre coeur" (pour faire le test*, cliquez ici). En quelques clics, on vous demande de répondre à des questions sur votre alimentation, votre façon de gérer le stress, votre éventuelle consommation de tabac, votre niveau d’activité physique et la qualité de votre sommeil.
Blocage des vaisseaux sanguins
Les maladies cardiovasculaires sont des affections qui impliquent un rétrécissement ou un blocage des vaisseaux sanguins, pouvant entraîner en autres une crise cardiaque, des douleurs thoraciques ou un accident vasculaire cérébral (AVC). Pour les éviter, il est recommandé de manger peu de sel (pas plus de 6 g par jour, contre 10 g consommés en moyenne), le moins possible de gras et de sucre et beaucoup de fruits et légumes. Le tabac est aussi à proscrire, une seule cigarette par jour étant dangereuse pour le cœur.
Pour protéger le palpitant, pratiquer une activité physique est également fondamentale. L’OMS recommande aux adultes âgés de 18 à 64 ans de faire au moins, au cours de la semaine, 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité modérée ou 75 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue. Autre choix possible : une combinaison équivalente d’activité d’intensité modérée et soutenue.
Première cause de mortalité dans le monde
Par ailleurs, canaliser son stress et tenter au maximum d’en neutraliser les sources permet d’éviter une "dissection aiguë et spontanée des artères coronaires", une cause d’infarctus très fréquente chez les jeunes femmes. Enfin, sachez que les petits dormeurs (moins de 6 heures) ont un risque accru de 11% de développer ou de périr d'une maladie des coronaires ou d'un AVC, en chiffre qui monte à 33% pour les gros dormeurs (plus de huit heures).
Les maladies cardiovasculaires ou cardio-neurovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde, et la deuxième en France (première pour les femmes) juste après les cancers. Malgré quatre décennies de baisse de mortalité et morbidité grâce à la prévention et aux progrès thérapeutiques, les maladies cardio-neurovasculaires restent à l’origine d’environ 140 000 morts par an. Elles sont aussi l’une des principales causes de morbidité, avec 3,5 millions de personnes (assurés du régime général) traitées en 2012.
Il existe de fortes disparités sociales et territoriales de mortalité cardio-neurovasculaire. De plus, à âge égal, le taux de mortalité des hommes est plus élevé que celui des femmes (300 versus 190 pour 100 000 personnes en 2010).
*Le test demande de fournir des données personnelles.