La gastroentérite n’a pas attendu que les températures passent sous les 0 degré pour se propager. Alors que le pic de consultations est normalement observé entre décembre et janvier, deux régions ont déjà dépassé le seuil épidémique : les Pays de la Loire et les Hauts-de-France. Dans l’ensemble de la France métropolitaine, les consultations pour des cas de gastro-entérite s’élèvent à 102 cas pour 100 000 habitants. Par conséquent, au travail, les arrêts maladie se multiplient et les transmissions de virus guettent. Voici quelques bons réflexes à avoir pour passer entre les gouttes.
Se laver régulièrement les mains et aérer son bureau
C’est sans aucun doute le geste le plus fondamental pour éviter de tomber malade. À part si vous décidez d’éviter tout contact, vous allez serrer des mains, toucher la poignée d’une porte ou même utiliser le clavier d’ordinateur d’un collègue. Dans tous les cas, se laver fréquemment les mains est essentiel : 80% des microbes se transmettent de manière manu-portée. Le recours fréquent aux lave-mains ou au gel désinfectant est alors le bon réflexe.
Autre conseil pour éloigner les virus : aérer son bureau. Malgré les basses températures extérieures, il est primordial de renouveler l’air de son espace de travail pour l’assainir. Il ne s’agit pas de rester transi de froid sur sa chaise de travail mais d’ouvrir les fenêtres une dizaine de minutes. En outre, il est conseillé de le faire le matin car la qualité de l’air y est meilleur que l’après-midi, surtout en ville.
Éviter les contacts avec les personnes malades et favoriser le télétravail
Cela peut sembler évident mais il est toujours bon de le rappeler : si l’un de vos collègues est malade, évitez tout contact physique avec lui ! Il est également conseillé de minimiser les contacts avec l’ensemble des personnes qui partagent votre bureau. Dans tous les cas, il est fondamental de bien se laver les mains pour empêcher les microbes de se propager. Mais cela peut ne pas suffire car certains virus peuvent contaminer une personne à distance. La grippe, par exemple, peut se transmettre jusqu’à trois mètres !
Pour éviter d’être celui qui a contaminé tout l’open space, il est préférable de favoriser le télétravail dès l’apparition d’un symptôme. La fièvre, les éternuements, la toux, les diarrhées sont autant de signaux qui doivent vous alerter. Une piste envisagée par le gouvernement qui cherche à limiter les arrêts maladie de longue durée. Il a ainsi mandaté une mission chargée de réfléchir à des alternatives.
Nettoyer ses outils de travail et éviter de manger au bureau
Il n’y a pas que les mains qu’il faut laver régulièrement pour éviter d’attraper un virus. En sachant qu’un salarié peut transmettre ses bactéries sur une surface dure jusqu’à 7 fois dans la journée, il est important de veiller à la propreté de ses outils de travail et, surtout, de ceux qui sont communs à l’ensemble du personnel. Photocopieuse, table de réunion, téléphone, souris d’ordinateur, tout doit être quotidiennement nettoyé à l’aide de produits ménagers désinfectants. L’une des zones qui concentrent le plus de microbes est le clavier d’ordinateur. Il est en moyenne reporté que 16 millions de microbes y sont nichés. Mais ce n’est pas tout, le téléphone, la souris et le support (en bois, en métal…) sont également largement contaminés. À surface égale, le siège des toilettes est même bien plus sain.
Une enquête de 2015 a révélé que 60% des travailleurs mangent sur leur bureau. Un très mauvais point puisque les miettes de pain sont souvent vectrices de bactéries. De manière générale, le bureau est cinq fois moins propre qu’une table classique et seul un employé sur cinq prend le temps de laver son espace de travail avant de déjeuner dessus. Il est donc important de laver régulièrement son bureau et d’éviter d’y manger pour ne pas favoriser le développement de bactéries.