En quatre mois, les ventes de pilules de nouvelles générations ont baissé de 26 %. « Le message sur les risques liés à l’utilisation des pilules de 3e et 4e génération est bien passé », commente Anne-Claire Genthialon dans Libération. «Ces résultats vont dans le sens d’une minimisation des risques», confirme un responsable de la pharmacovigilance au sein de l’Agence nationale de sécurité du médicament. Une baisse de 44 % en avril 2013 par rapport à avril 2012, le bilan établi par l’Ansm confirme la tendance observée depuis décembre dernier.
Déremboursées depuis la fin mars, rappelle le quotidien, ces pilules étaient associées à un risque élevé de thrombose veineuse, principalement lorsqu’elles étaient prescrites en première intention. D’ailleurs, elles représentaient la moitié 50% de la contraception orale. « Le rééquilibrage porte ses fruits », analyse la journaliste. Désormais, les pilules de 1ère et 2e génération représentent 71% des ventes sur ce marché.
Pas de mouvement de panique, non plus, de la part des femmes, toutes générations confondues, la baisse des ventes de pilules a été contenue à 2,8%. Les implants mais surtout les stérilets ont vu leurs ventes progresser en moyenne de 23%, «L’augmentation la plus marquée concerne les DUI (Dispositif Intra-utérin) en cuivre dont les ventes progressent de 41%», relève l’ANSM.