Être à la diète après les fêtes, c’est un peu l’idée du Dry January. Soutenu par les autorités de santé britanniques, ce concept, qui signifie littéralement "Janvier sec", consiste à ne pas boire une seule goutte d’alcool pendant tout le mois de janvier. Cela permet de reposer son foie après les excès des différents réveillons, d’après une nouvelle étude de l’université de Sussex en Grande-Bretagne, cela permettrait aussi de perdre du poids, d’économiser de l’argent et de gagner en qualité de sommeil.
Are you having a very merry time, but tempted to rein it in after NYE? Dr Richard de Visser @Sussex_Psych has new research showing that doing 'Dry January' leads to better skin, more sleep & saving money... as well as drinking less generally all year: https://t.co/v29C2qx28L
— Sussex Uni News (@SussexUniPress) 28 décembre 2018
De multiples effets bénéfiques pour la santé
Pour mener cette recherche, les scientifiques ont suivi 800 personnes qui ont participé au Dry January en 2018, et qui ont continué à répondre en août 2018. Les réponses des participants étaient collectées grâce à des questionnaires en ligne. La quasi-totalité d’entre eux a ressenti les effets positifs de ce mois sans alcool.
93 % ont déclaré avoir un sentiment d’accomplissement au bout des 31 jours et 88 % ont économisé de l’argent. Pour la plupart des participants, ce mois a également l’occasion de mieux réfléchir à leur relation à l’alcool et de mieux la contrôler. 71 % d’entre eux rapportent avoir eu un meilleur sommeil pendant cette période et plus de la moitié ont perdu du poids.
Une diminution de la consommation qui dure
Huit mois après, les participants continuaient à boire moins. D’après les résultats, le nombre de jours où ils buvaient est passé de 4,3 à 3,3 par semaine. La fréquence des alcoolisations excessives est passé de 3,4 à 2,1 par mois en moyenne. "Le simple fait de passer un mois sans alcool aide les gens à boire moins sur le long-terme : en août, les gens déclarent un jour sans alcool en plus par semaine", explique le Dr Richard de Visser, directeur de l’étude. Même les participants qui ne sont pas parvenus à faire un mois entièrement sans alcool ont ressenti des bénéfices. "Cela prouve qu’il y a des bienfaits même juste en essayant de réussir le Dry January", ajoute Dr Richard de Visser.
Selon un sondage réalisé en Grande-Bretagne, 4,2 millions de Britanniques comptent démarrer 2019 par un mois sans alcool.