Deux Français sur trois emportent de l’aspirine en vacances, ce qui n’est pas une mauvaise décision à condition de bien connaître les risques de ce médicament plus que centenaire, des risques qui peuvent être redoutables.
Au chapitre des satisfactions, d’abord son prix, incroyablement bas compte tenu du service rendu.
Ensuite, si les vacances riment avec repos, elles alternent souvent avec des activités sportives que l’on ne pratique pas forcément toute l’année et qui sollicitent donc beaucoup l’organisme. Tout cela dans un contexte de coup de chaleur, insolations, piqûres diverses, mais également de chutes.
Dans tous ces cas, l'aspirine peut être utilisé en premier recours car elle présente l’avantage d’avoir plusieurs actions complémentaires : tout d’abord, elle lutte contre la douleur, ensuite contre la fièvre, et enfin s’attaque à l’inflammation qui accompagne tous les bobos que l’on vient de lister.
Alors, si on connaît bien l’efficacité de l’aspirine face au mal de tête, de dents ou de dos, ainsi qu’à la fièvre, il faut savoir qu’elle calme les sensations de brûlures du coup de soleil, la douleur d’une entorse bénigne, ou d’une élongation ou encore les courbatures de la dernière sortie à vélo.
Sans être, la panacée universelle, l’aspirine trouve donc parfaitement sa place dans la pharmacie des vacances à côté des pansements et des désinfectants.
Mais attention ! elle reste un médicament efficace, donc non dénué d’effets secondaires et à ce titre doit être employé à la bonne dose, au bon moment et pour la bonne personne.
Pour la dose, renseignez-vous auprès de votre pharmacien qui marquera sur la boîte celle à ne pas dépasser en fonction des âges des membres de la famille. Attention en particulier chez les petits – l’aspirine peut être mortelle - et les personnes âgées. Pour le bon moment, on a vu que les indications sont très larges dès qu’il y a douleur, fièvre ou rougeur et gonflement. Quant à la bonne personne, on doit rappeler que l’aspirine est contre-indiquée chez celui qui est allergique à ce produit, mais aussi à tous ceux qui ont eu des ulcères de l’estomac ou du duodénum.
Avec ces précautions d’emploi, l’aspirine reste étonnement d’actualité dans un monde où l'on a parfois tendance à penser que seule la nouveauté a sa place.