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Témoignage

Atteinte d'un glaucome, Elisabeth Quin (Arte) se confie sur son opération à venir

Par Anaïs Col

L'animatrice de France 5, Elisabeth Quin s'est confiée sur son glaucome et sa peur de devenir aveugle au micro d'Europe 1. 

CAPTURE D'ÉCRAN / 28 MINUTES / ARTE
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Invitée au micro d'Europe 1 (dans l'émission Il n'y a pas qu'une vie dans la vie) Elisabeth Quin s'est confiée sur son glaucome et son risque de perdre la vue. "Je ne sais pas si je vais perdre la vue. Je fais tout pour ne pas la perdre, a expliqué l'animatrice de 55 ans. Il y aurait une tentation utopique et illusoire d'accumuler une bibliothèque d'images mentales. Vous vous auto-poignardez en faisant ça." 

400 000 à 500 000 personnes ignorent qu'elles ont un glaucome

Le glaucome est une maladie grave de la vision qui, en provoquant une destruction lente du nerf optique, peut provoquer la perte totale de la vue. Elle est asymptomatique, ce qui signifie que la personne malade ne ressent ni douleur, ni baisse de l’acuité visuelle. "A ce jour, des traitements permettent de stopper son évolution mais ils ne permettent pas de restaurer la vision lorsque la maladie est déjà évoluée", détaille l'Inserm. Une personne sur cinq a un glaucome après 70 ans, 400 000 à 500 000 personnes atteintes ignorent qu'elles le sont et 30% des cas sont héréditaires. Le dépistage précoce du glaucome est donc primordial.

Dans le cas d'Elisabeth Quin, la chirurgie pourrait améliorer sa condition et lui éviter de perdre la vue, mais rien n'est encore sûr. "Comme tous les actes médicaux, ça comporte un risque. La chirurgie dans l’œil est, selon l’œil, selon l’état d’avancement de la maladie, plus ou moins risquée. Il y a le risque objectif de la chirurgie et il y a ce que l’on met, soi, dans cette notion d’un scalpel, quelque chose qui vient dans votre œil et qui réveille des terreurs absolument archaïques." Mais l'animatrice préfère rester positive : " Un million de gens en France ont un glaucome, soit à un œil soit à deux yeux, et qui se font traiter avec toutes sortes de soins, laser, chirurgie, collyre, et ça va plus ou moins bien."

"Ce n'est pas très grave si on me regarde bizarrement"

Pour faire connaître cette maladie qu'elle qualifie de "saloperie", l'animatrice a sorti un livre autobiographique La nuit se lève, aux éditions Grasset. "Elisabeth Quin découvre que son oeil est malade et qu'un glaucome altère, pollue, opacifie tout ce qu'elle regarde. Elle risque de perdre la vue. Alors commence le combat contre l'angoisse et la maladie, nuits froissées, peur de l'aube, fragilité de cet oeil soudain ausculté, trempé de collyres, dilaté, examiné, observateur observé...", peut-on lire dans le synopsis de l'éditeur.

Au fil des pages, Elisabeth Quin détaille les effets secondaires qui rythment désormais son quotidien : "c'est amusant de raconter comment le matin on doit traquer les poils sur son visage comme si on était en train de devenir la femme à barbe. J'ai pris un certain plaisir à chahuter les limites de ce qui est prétendument avouable lorsque l'on est une personne vaguement médiatique. Ce n'est pas très grave si on me regarde bizarrement. Je m'en fiche".

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