Cancer : le stress chronique favorise le développement des cellules tumorales
De mieux en mieux compris et pris en compte par la communauté scientifique, le stress chronique a déjà fait l’objet de nombreuses études. Toutes ont démontré qu’une longue et intense période de stress pouvait affecter durablement le bien-être psychologique et émotionnel, ainsi que la santé physique des personnes qui y étaient soumises. Des recherches antérieures avaient par exemple suggéré qu’une exposition au stress pouvait accélérer la croissance du cancer en modifiant l’activité des gènes. D'autres ont suggéré que l'exposition au stress pourrait accélérer la croissance du cancer en raison de son impact sur l'activité des gènes. De nouveaux travaux, menés par l’Université de Dalian en Chine et rapportés dans le Journal of Clinical Investigation vont plus loin. En menant une étude sur des souris, ses auteurs ont découvert comment le stress chronique pouvait favoriser le développement des cellules souches du cancer du sein. Pour lire la suite, cliquez ici.
Endométriose : comment mieux prendre en charge les femmes qui en souffrent ?
Sept à douze ans : c’est le délai moyen que doivent attendre les femmes souffrant d’endométriose entre l’apparition des premiers symptômes et le diagnostic de leur maladie. Entre ces deux étapes, s’enchaînent généralement des années de souffrance. Et ce car l’endométriose reste, encore aujourd’hui, une maladie mal connue du corps médical et sur laquelle la recherche reste insuffisante. Pourtant, l’endométriose est loin d’être une maladie rare, puisqu’elle touche environ 10% des femmes en âge de procréer, soit environ 200 millions de femmes et d’adolescentes dans le monde. Un groupe de travail de la Society for Women's Health Research a publié les pistes à explorer pour améliorer le diagnostic, le traitement et l’accès des femmes souffrant d’endométriose à des soins de qualité. Plus d'informations dans notre article.
Des cellules cérébrales prédisposent génétiquement à l’insomnie
Les heures défilent sur le radio réveil et l’on a beau compter les moutons, le sommeil refuse de venir… Véritable fléau, ces insomnies chroniques sont une réalité pour nombre de Français. Selon le Baromètre santé 2010 réalisé par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé, 15,8 % des 15-85 ans en souffriraient, avec des conséquences réelles et parfois sérieuses sur leur santé. Outre l’inévitable fatigue, les personnes souffrant d’insomnie sont aussi davantage sujettes à la somnolence, à la dépression ou encore aux troubles de l’humeur. De nouveaux travaux menés par une équipe internationale de chercheurs et publiés dans Nature Genetics pourraient bien changer la donne. En évaluant le sommeil et les données génétiques de 1,3 millions de personnes, les auteurs ont identifié pour la première fois les types de cellules, les zones et les processus biologiques cérébraux qui interviennent dans le risque génétique de l’insomnie. Pour lire la suite, cliquez ici.