Etre à l’écoute de son corps permet d’en avoir une image plus positive, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Body Image. Il s’agit par exemple de faire attention aux battements de son cœur, au rythme de la respiration ou encore aux sensations de faim et de satiété. Cette technique permettrait notamment de moins se préoccuper de son poids.
Promotion d'une image corporelle positive
Alors que les études antérieures sur le sujet avaient tendance à ne recruter que de petits groupes de jeunes femmes, cette étude portait à la fois sur des hommes et des femmes, âgés de 18 à 76 ans. Un échantillon de 646 adultes britanniques a complété différents tests, dont : "l'évaluation multidimensionnelle de la conscience interceptive (MAIA)", "l'échelle d'appréciation corporelle", "l'échelle d'appréciation de la fonctionnalité", "l'échelle de fierté du corps et de l'apparence" et "les échelles d'intérêt pour le poids".
"Malheureusement, les expériences d'image corporelle négative sont extrêmement courantes, au point que certains universitaires considèrent qu'il s'agit d'une expérience normale pour les femmes dans la société occidentale", analyse le directeur de l’étude. "Notre recherche établit des associations entre la conscience des signaux corporels internes et la perception de l'image corporelle. Cela pourrait avoir des répercussions sur la promotion d'une image corporelle positive, fondée sur la pleine conscience", ajoute-t-il.
18% des femmes surestiment leur corpulence
Selon l’OMS, plus de 4 jeunes filles européenne sur 10 âgées de 15 ans s’estiment un peu ou beaucoup trop grosses, contre 2 jeunes garçons sur 10. Pourtant, seules 11% d’entre elles sont réellement en surpoids, alors que 16% des jeunes garçons ont un IMC trop élevé. A l’âge adulte, 18% des femmes surestiment leur corpulence, davantage encore chez les 18-24 ans (21%). 55% des françaises ont déjà suivi un régime, contre 32% des hommes.
La pleine conscience est une expression désignant une attitude d'attention, de présence et de conscience vigilante, qui peut être interne (sensations, pensées, émotions, actions, motivations, etc.) ou externe (au monde environnant, bruits, objets, événements, etc.). Cette forme de méditation a notamment pour but la réduction du stress ou la prévention de rechutes dépressives.