Au sein du couple, la fréquence des rapports sexuels peut être la source de questions, de tensions, de frustration ou de souffrance. Faire l'amour 2 à 3 fois par semaine est souvent le chiffre avancé par les sondages. Cependant, ces données seraient bien loin d'être fiables et de représenter la "normalité".
Le chiffre idéal existe-t-il vraiment ?
Les statistiques sur la fréquence des rapports sexuels sont très souvent survalorisées par rapport à la réalité. Au-delà d'une norme, ce qui importe c'est surtout le désir et les habitudes de chacun.
Un couple qui a l'habitude de faire l'amour 2 à 3 fois par semaine et qui ne le fait plus qu'une seule fois va se poser des questions sur sa relation et peut-être créer des tensions inhabituelles.
La normalité évolue avec les années
Se comparer à la moyenne nationale ou aux amis autour de soi peut être la source d’une frustration liée à l'envie d'atteindre une fréquence idéale qui n'existe pas.
La libido, le temps libre, l'énergie et l'envie mutuelle de sexe font évoluer la fréquence des rapports sexuels au cours des années sans que cela ne soit anormal. La satisfaction sexuelle personnelle est donc un indice beaucoup plus parlant de l'épanouissement du couple.
Une vie sexuelle satisfaisante ne peut pas être quantifiée
Même si la fréquence sexuelle idéale n'existe pas, la relation sexuelle doit être entretenue par l'un ou les deux partenaires. L'acte sexuel n'étant pas toujours spontané, il faut parfois privilégier l'excitation et l'envie de satisfaire l'autre par des baisers, des caresses, des mouvements sensuels, l’utilisation d’accessoires ou la visualisation d'un film pornographique par exemple.
En maintenant un dialogue régulier autour de la vie sexuelle du couple, il est possible de cultiver non seulement son plaisir, mais aussi d'apprendre à satisfaire son partenaire. Dans ce cas le chiffre importe peu si chacun y trouve son compte.
En savoir plus : "Je sexopositive!" d'Alexandra Hubin et Caroline Michel, aux éditions Eyrolles.