Selon les informations révélées par le Figaro, dès demain lundi deux ou trois pharmaciens spécialistes des bonnes pratiques de fabrication de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), se rendront à l'usine du laboratoire de génériques Teva de Sens dans l'Yonne afin de procéder à une inspection.
Cette inspection de l’ANSM intervient alors qu'une enquête vient d’être ouverte à la suite du décès d’une nonagénaire à Marseille. Cette homme est décédé samedi dans la soirée après avoir pris pendant plusieurs jours un diurétique qui pourrait être issu d'un lot mal conditionné. Plusieurs boîtes du diurétique de Teva ont été retrouvées à son domicile et parmi elles, l'une appartenait au fameux lot mal conditionné.
Depuis vendredi 8 juin, deux lots de furosémide, un diurétique du laboratoire Teva ont dû être rappelés par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). En effet, à la suite d’un problème de conditionnement, « certains comprimés ont pu être remplacés par des comprimés de somnifère Zopiclone également appelé Imovane », a indiqué l’ANSM dans un communiqué.
Les boîtes issus des lots Y175 (date d'expiration: 08/2015) et Y176 (date d'expiration: 08/2015), - chaque lot contient 95.000 boîtes -, sont donc retirés de la vente depuis vendredi soir et les personnes possédant déjà des boîtes portant ces numéros doivent les rapporter à leur pharmacien qui leur en fournira une nouvelle. Le laboratoire Teva a indiqué que l’alerte avait été « donnée par un pharmacien dont une patiente avait constaté des effets de somnolence inhabituels ».
Un numéro vert a été mis à la disposition des personnes prenant ce diurétique. Il s’agit du 0800 51 34 11.