Hyperactivité : toujours plus de prescriptions de Ritaline, la « cocaïne des enfants »
Toutes spécialités de méthylphénidate (ou ritaline) confondues, ville et hôpital compris, 738 419 boites ont été vendues en France en 2016 et 809 225 en 2017, soit une augmentation de 24% depuis le rapport précédent de l’Ansm, qui publie de nouveaux chiffres. La ritaline est un psychostimulant indiqué dans le cadre d’une prise en charge globale du trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH), chez l'enfant de 6 ans et plus. L’Ansm recommande en effet sa prescription en derniers recours, "lorsque les mesures correctives psychologiques, éducatives, sociales et familiales seules s'avèrent insuffisantes", tout comme la revue médicale Prescrire, qui dénonce des "effets indésirables cardiovasculaires et neuropsychiques parfois graves". Surnommée "cocaïne des enfants" et officiellement classée comme stupéfiant, la ritaline peut ralentir la croissance ou la prise de poids et entraîner un comportement anormal, des hallucinations, des idées délirantes, une dépendance ou encore une accoutumance. Pour lire la suite, cliquez ici.
Endométriose : tout connaître de cette maladie que l'on met en moyenne 7 ans à diagnostiquer
A l’occasion de la Semaine européenne de prévention et d'information sur l'endométriose, du 4 au 10 mars, les associations comme Endofrance redoublent d’efforts pour mieux faire connaître la maladie. On dit qu’une femme sur 10 en serait touchée, mais d’autres sources soutiennent plutôt le chiffre d’une femme sur 7. C’est tout le problème de l’endométriose : on ne sait pas. On ne sait pas d’où cette maladie vient ni pourquoi, on ne sait pas combien de femmes en sont touchées… ni comment les guérir. L’objectif des associations comme Endofrance ou Info-endométriose est avant tout de briser le silence sur cette maladie, mais aussi de lever des fonds pour trouver un médicament. Car l'endométriose, en plus d'engendrer des douleurs, entraîne aussi des problèmes de fertilité. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Acide folique, vitamine D, oméga-3 : les compléments alimentaires ne préviennent pas la dépression
Si le lien entre une alimentation saine et la diminution du risque dépressif a été démontré, un apport quotidien de compléments alimentaires n’a pas le même impact, selon une nouvelle étude publiée dans le JAMA. "Étant donné que la dépression est un problème courant, il est important de trouver des moyens efficaces et accessibles pour la prévenir", explique en préambule le professeur Ed Watkins, expert en psychologie clinique expérimentale. Il poursuit : "étant donné la prévalence croissante de la dépression, de plus en plus de personnes cherchent activement des moyens de réduire leur risque en modifiant leur mode de vie, mais sont souvent submergées par des informations confuses et contradictoires", ajoute-t-il. Plus d'informations dans notre article.