A l’occasion de la journée mondiale qui s’est achevée hier, l’Etablissement français du sang (Efs) souhaitait mobiliser les jeunes qui représentent un potentiel important de donneurs. On verra, dans les prochains jours, si l’appel de l’Efs au cours de cette journée a été entendu.
Aujourd’hui, 28 % des donneurs sont âgés de 18 à 24 ans. En collaboration avec l'Institut de santé publique d'épidémiologie et de développement de Bordeaux, l’Efs a proposé aux étudiants de remplir un questionnaire pour connaître leurs motivations. Plus de 8000 jeunes âgés de 18 à 30 ans ont apporté leur contribution. L’envie d’être utile et l’acte de solidarité sont mis en avant par les donneurs. Lorsqu’ils deviennent réguliers, c’est encore par altruisme mais l’habitude, l’accueil réservé dans les centres, les explications fournies renforcent leur détermination. Près d’un sur deux reconnaît ne pas avoir eu mal pendant le prélèvement.
Et c’est justement le principal argument avancé par les non-donneurs, surtout chez les femmes. La crainte du malaise et la peur de l’aiguille sont mis en avant. Les garçons, eux, invoquent le manque de temps et des horaires de collecte incompatibles avec leur emploi du temps.