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Hypertension, pré-éclampsie, césarienne : Beyoncé raconte sa grossesse difficile

Dans son documentaire "Homecoming" sorti le 17 avril sur Netflix, Beyoncé raconte avoir souffert de pré-éclampsie quand elle attendait ses jumeaux en 2017 et avoir dû accoucher par césarienne. 

Hypertension, pré-éclampsie, césarienne : Beyoncé raconte sa grossesse difficile Capture d'écran/Instagram@Beyoncé




"Mon corps a traversé davantage que je ne l'en pensais capable". Dans le documentaire de Beyoncé Homecoming sorti le 18 avril sur Netflix qui retrace son concert magistral à Coachella en 2018 et ses coulisses, la diva revient sur les mois qui ont succédé au show. Car à cette époque, elle vient de donner naissance à ses jumeaux, Sir et Rumi, et tente de récupérer d’une grossesse particulièrement difficile.

Alors qu’elle se prépare pour l’édition 2017 du festival de Coachella, en Californie, Queen B, alors déjà maman de la petite Blue Ivy, réalise qu’elle est enceinte, ce qui n'était pas prévu. "Et il s'est avéré que c'était des jumeaux, ce qui était une sacrée surprise", raconte-t-elle dans son documentaire. Une surprise qui s’est avérée particulièrement difficile à gérer, notamment à cause d’une pré-éclampsie (hypertension artérielle qui apparaît le plus souvent dans la deuxième moitié de la grossesse) qui conduit Beyoncé à annuler son concert.  

"Mon corps a traversé davantage que je ne l'en pensais capable. Je pesais 99 kg le jour de mon accouchement. La grossesse a été très difficile. J'avais une haute tension artérielle, j'ai fait une toxémie, une pré-éclampsie et in utero, le cœur de l'un de mes bébés s'est arrêté plusieurs fois. Alors j'ai dû subir une césarienne en urgence", détaille la diva.  

Un régime draconien pour retrouver la forme

En juillet 2017 naissent donc Sir et Rumi Carter. Avec leur maman, ils passent plusieurs semaines dans l’unité de soins intensifs néonatals. Et si quelques mois plus tard, les bébés sont tirés d’affaire, Beyoncé, elle, lutte pour retrouver sa forme légendaire. "J'ai dû reconstruire mon corps après la césarienne. Ça m'a pris du temps d'avoir suffisamment confiance en moi de nouveau pour le bouger", confie-t-elle.

A quelques mois de son concert pour l’édition 2018 de Coachella, "il y a des jours où je pensais que je ne redeviendrai plus jamais la même, que ma force et mon endurance ne seraient plus jamais ce qu'elles étaient. Vous savez, beaucoup de la chorégraphie repose sur les sentiments, ce n'est pas très technique. C'est votre propre personnalité qui lui donne vie et c'est dur quand on ne se sent pas soi-même". Malgré tout, "j'ai souhaité être capable de faire du SoulCycle (entreprise de vélo en salle, NDLR), assurer les répétitions et prendre les escaliers dans la même journée", raconte Beyoncé qui peine alors à concilier cette pression avec sa vie de jeune maman. "Mon corps n'était pas connecté - mon esprit n'y était pas. Mon esprit voulait être avec mes enfants", détaille-t-elle.

Mais la chanteuse ne lâche rien et s’impose en parallèle un régime draconien. "J'ai arrêté de manger du pain, des aliments à base de glucides, de lait, de viande, de poisson et d'alcool", explique-t-elle, se souvenant avoir eu très faim.

Et tous ces efforts payent puisque le 14 avril 2018, Queen B remonte sur scène pour un concert triomphal à Coachella. Devant 100 000 personnes ahuries, la chanteuse enchaîne des chorégraphies plus folles les unes que les autres et les changements de tenues spectaculaires, comme le relate aujourd’hui son documentaire Homecoming : A Film by Beyoncé.

Kim Kardashian et 40 000 Françaises atteintes de pré-éclampsie chaque année

Beyoncé Knowles n’est pas la première célébrité à avoir publiquement évoqué une grossesse difficile. En 2013, lors de sa première grossesse, la star de la télé-réalité Kim Kardashian se plaignait régulièrement de divers gonflements disgracieux et désagréables sur les réseaux sociaux. Puis, alors qu’elle était enceinte de son deuxième enfant, la starlette avait annoncé être victime de pré-éclampsie dans les médias. Tout comme Beyoncé, elle avait donc dû accoucher par césarienne.  

Plus tard, alors que Kim voulait à nouveau un bébé, les médecins lui ont fortement déconseillé. Elle avait alors tenté une opération pour retirer les tissus cicatriciels de son utérus, en vain. "Après tout ce que j'ai traversé, l'intervention n'a pas réussi. Ça n'a rien changé. Je ne peux pas avoir d'autres enfants. C'est le pire (…). Je ne peux pas aller plus loin dans le proces­sus. J'abandonne…", avait alors expliqué la femme de Kanye West dans la presse avant de se tourner vers une mère porteuse pour son troisième enfant.

En France, 40 000 femmes sont atteintes de pré-éclampsie chaque année. D’après l’Inserm, cette pathologie, qui s’accompagne d’une élévation de la quantité de protéines présente dans les urines, concerne donc 5% des grossesses. Si dans la plupart des cas, un suivi permet d’éviter de graves complications, une fois sur dix une forme sévère survient. La seule façon de sauver la mère est alors d’extraire le fœtus et son placenta, qu’il soit viable ou pas. Ainsi, dans l’Hexagone, la pré-éclampsie est à l’heure actuelle responsable d’un tiers des naissance de grands prématurés et reste la deuxième cause de décès maternels (environ 20 décès par an), après les hémorragies de la délivrance.

Voir ci-dessous la bande-annonce du documentaire de Beyoncé: 

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