1405 places supplémentaires seront ouvertes en septembre 2019 pour les étudiants des différentes filières de médecine. Un arrêté, paru au Journal Officiel le 21 avril, annonce une hausse de 10% du "numerus clausus".
1 109 places de plus en médecine
Au total, 14 928 places seront crées dans les quatre filières de médecine, dentaire, sage-femme et pharmacie. La hausse la plus importante concerne la médecine : 1 109 places en plus pour un total de 9 314. 117 places supplémentaires sont ouvertes en dentaire et 137 en pharmacie.
Une suppression prévue en 2020
Créé en 1971, le "numerus clausus" doit être supprimé à la rentrée 2020. La mesure fait partie du projet de loi santé, qui doit être examiné par le Sénat en juin. S’il est adopté, les universités et les agences régionales de santé décideront du nombre de places en deuxième et troisième année d’études de médecine. Ces décisions seront prises en fonction des besoins du territoire et l’admission des étudiants dépendra de leurs résultats. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a affirmé en février dernier : "nous allons augmenter de 20% à peu près le nombre de médecins formés". La mesure doit également contribuer à la lutte contre les déserts médicaux grâce à une meilleure répartition des effectifs de médecins.
.@agnesbuzyn : "Le but c'est de faire en sorte que chaque Français trouve un médecin" #le79inter pic.twitter.com/jc0yXdlkCK
— France Inter (@franceinter) 12 février 2019
"Le processus demeurera exigeant et sélectif"
La première commune en santé (PACES) sera également supprimée avec la réforme. D'après Agnès Buzyn, cela doit "permettre l’accès à ces études à partir de voies diversifiées", même si "l’ensemble du processus demeurera exigeant et sélectif". Aujourd’hui, un candidat sur sept est accepté en deuxième année de médecine.