Les athlètes hyperandrogènes seront obligé(e)s de suivre un traitement hormonal pour pouvoir participer aux compétitions. Le Tribunal arbitral du sport (TAS), institution internationale, a validé, mercredi 1er mai, cette nouvelle règle proposée par la Fédération internationale d’athlétisme. Caster Semenya, athlète sud-africaine, atteinte de ce syndrome, va devoir se plier à l’avis du TAS qu’elle avait sollicité en recours en février dernier.
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— Caster Semenya (@caster800m) 29 avril 2019
Plusieurs causes sont possibles
L'hyperandrogénie est une production excessive de testostérone due à un dérèglement des ovaires ou des glandes surrénales, primordiales dans le fonctionnement du système hormonal. Pour de nombreuses femmes, l’apparition du trouble est lié à un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Ce dernier touche environ une femme sur cinq. Mais l’hyperandrogénie peut aussi être la conséquence d’une tumeur ou d’un syndrome de Cushing (élévation chronique du cortisol).
Des symptômes variés
Les femmes atteintes d’hyperandrogénie peuvent avoir différents symptômes : chute de cheveux, acné, cycles menstruels perturbés ou hirsutisme. Ce dernier est la manifestation la plus voyante mais aussi la plus fréquente d'après les annales d’endocrinologie. Les femmes concernées peuvent avoir des poils dans des zones inhabituelles : au-dessus de la lèvre supérieure, sur le bas ventre, les seins ou encore près des oreilles.
Comment soigner l’hyperandrogénie ?
Caster Semenya va devoir suivre le protocole le plus courant pour stopper l’hyperandrogénie : le traitement hormonal. Il va permettre de rétablir l’équilibre entre les différentes hormones masculines et féminines, et ainsi faire disparaitre les symptômes. Dans les cas les plus sévères, une maladie est en général la cause de cette production trop importante d’androgènes, il faut donc agir d’abord sur cette affection avant d’envisager un traitement hormonal.