Intrusion de manifestants à la Salpêtrière : Agnès Buzyn dénonce « des sommets d'incivilité »
Mercredi, en fin d'après-midi, des dizaines d'individus se sont introduits dans l'hôpital de la Pitié Salpétrière à Paris, en marge des manifestations du 1er Mai. Certains ont même tenté de forcer les portes du service de réanimation, heureusement maintenues fermées par des infirmiers. "Je me suis immédiatement rendue sur place, et lorsque je suis arrivée, la grille était forcée, la chaîne avait cédé, et des dizaines de personnes étaient en train d'entrer dans l'enceinte de l'hôpital", a raconté à France Inter, la directrice de l'hôpital Marie-Anne Ruder. Parmi eux, des "gilets jaunes" et des casseurs au visage masqué, indique-t-elle. Puis, des dizaines de personnes "se sont précipitées en montant un escalier, en passant une passerelle vers le service de réanimation chirurgicale", qui accueille des "patients particulièrement vulnérables", a déclaré sur BFMTV le directeur général de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch. Les forces de l'ordre sont finalement arrivées 10 minutes plus tard pour déloger les intrus, mais les images de ces quelques instants montrent des scènes édifiantes... Pour lire la suite, cliquez ici.
« Chirurgien de l'horreur » de Grenoble : 33 anciens patients se réunissent
Trente-trois victimes présumées du Dr V., désormais surnommé le "chirurgien de l'horreur", doivent se réunir ce jeudi à Grenoble, rapporte un correspondant du Parisien. Ce rendez-vous, initié par Maître Édouard Bourgin, un avocat spécialisé dans les erreurs médicales, permettra à ces anciens patients d'exposer "collectivement les griefs qu’ils peuvent avoir vis-à-vis de ce médecin". Au total, l'avocat affirme avoir reçu une soixantaine d'appels de personnes se disant victimes du Dr V. "C’est du jamais-vu", s'étonne-t-il auprès du quotidien. Et pour cause : lors de la médiatisation de l'affaire, ils n'étaient "que" sept. Mais le "chirurgien de l'horreur" semble avoir fait plus de dégâts qu'il n'y parait et la liste des tords qui lui sont reprochés est longue : non-respect des techniques opératoires, absence dommageable de qualité dans le suivi opératoire, erreurs médicales ayant conduit à des amputations ou des invalidités, oubli de compresses ayant entraîné une surinfection, etc. On vous en dit plus dans notre article.
Pour l'Agence américaine de protection de l'environnement, le glyphosate n'est pas cancérigène
Selon l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA), le glyphosate ne serait pas cancérigène pour l’homme. "Il n’y a pas de preuve que le glyphosate cause le cancer", affirme Alexandre Dunn, une responsable de l’agence en charge de la sécurité chimique et de la prévention de la pollution. "L’utilisation du glyphosate ne pose pas de risque pour la santé publique", indique l’agence, qui prétend que même "les enfants n’ont aucun risque à jouer sur une pelouse résidentielle traitée". Plusieurs décisions récentes de la justice américaine ont pourtant estimé le contraire. Un plaignant qui affirmait que le Roundup, l'herbicide à base de glyphosate de Monsanto (filiale de Bayer), était la cause de son cancer a par exemple touché 80 millions de dollars de dommages et intérêts. Plus d'informations dans notre article.