Pourquoi la fréquence des rapports sexuels baisse
Comme dans de nombreux pays occidentaux, la fréquence des rapports sexuels baisse en Grande-Bretagne. Ce sont les conclusions d’une nouvelle étude publiée dans le British Medical Journal. Ces données montrent une baisse du nombre de personnes ayant eu des rapports sexuels en 2012 par rapport aux individus de la même tranche d'âge en 2001. 34 000 hommes et femmes de 16 à 44 ans composaient la cohorte. Entre la première et la deuxième enquête, le pourcentage de personnes n'ayant aucun rapport sexuel est passé de 28,5 à 23% chez les femmes et de 30,9 à 26% chez les hommes. A l'autre extrémité de l'échelle, le pourcentage de personnes ayant des rapports sexuels plus de 10 fois par mois était de 20,2% chez les hommes et de 20,6% chez les femmes en 2001, puis est tombé à 14,4% et 13,2% respectivement chez les hommes et les femmes en 2012. Pour lire la suite, cliquez ici.
Rougeole : à la Réunion, deux médecins non vaccinés contaminent des patients
A la Réunion, deux médecins du Centre hospitalier universtaire CHU de Bellepierre, non-vaccinés contre la rougeole, ont contaminé 6 de leurs patients. Afin de limiter la propagation du virus, l'Agence régionale de la Santé (ARS) a enquêté tout le week end pour "tracer" les deux personnels soignants responsables. Mais découvrir l'origine de la contamination n'a pas été chose simple, explique le docteur François Chièze, directeur de la sécurité sanitaire à l'ARS Océan indien, cité par Imaz Press. "La période d'incubation pour la rougeole peut aller de 7 à 18 jours, un délai qui varie de personne en personne". Ce qui signifie que les cas se sont déclarés les uns après les autres. Au total, l'ARS a convoqué et vérifié les vaccinations de 500 personnels soignants. Une centaine d'entre eux ont été vaccinés en deux jours dans l'enceinte de l'établissement. Plus d'informations dans notre article.
Lutter contre les addictions grâce à la e-santé sera bientôt possible
Le nombre de Français "accros" est de plus en plus élevé. Ainsi, ils sont environ 13 millions à fumer quotidiennement, 5 millions à boire tous les jours de l’alcool, et 700 000 à être accro au cannabis. Mais les déserts médicaux s’accroissent toujours en France. Comment lutter contre toutes ces addictions en augmentation, si le nombre de médecins diminue ? La solution pourrait être l’e-Santé. En effet, ce mardi 14 mai, un rapport nommé Addictions : la révolution de l’e-Santé a été remis à la MILDECA, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives. Celui-ci souligne que la santé en ligne pourrait améliorer la prévention, le diagnostic et la prise en charge des addictions. En effet, la e-santé est déjà expérimentée sous diverses formes en France, comme à Bordeaux ou Villejuif, avec de bons résultats. On vous en dit plus dans notre article.