Des bonnes nouvelles comme on les aime. En septembre dernier, Jean-Pierre Pernaut avait annoncé souffrir d'un cancer de la prostate. A l'âge de 69 ans, l'emblématique présentateur des JT de TF1 avait dû s'absenter des écrans pour se faire soigner. "Mon mari est absent du JT de 13H depuis hier. Il a subi une intervention chirurgicale pour un cancer de la prostate (…). Rassurez-vous, il va très bien", avait alors assuré sa femme Nathalie Marquay sur son compte Instagram. Un mois après son intervention, les téléspectateurs avaient pu apprécier son retour au 13 Heures de TF1.
"On est 70 000 tous les ans à être opérés d'un cancer de la prostate"
"Tout s'est bien passé, avait-il assuré dans une vidéo postée par sa femme. Vous savez on est 70 000 tous les ans à être opérés d'un cancer de la prostate en France. C'est pour ça que j'en ai parlé. Il faut savoir se battre et puis faire confiance aux médecins et tout peut très bien se passer, comme ça s'est bien passé pour moi".
Depuis, le journaliste tente de sensibiliser le grand public et d'encourager les hommes à se faire dépister. En effet, un homme sur sept aura un cancer de la prostate au cours de sa vie. Dès l’âge de 45 ans, il est important d'aborder les problématiques liées à la prostate avec son médecin (en particulier pour ceux qui ne sont pas caucasiens ou qui ont déjà eu des cas de cancers dans leur famille). Mais ce sujet fait peur.
Dans un entretien accordé à Télé Star, Jean-Pierre Pernaut concède que "le cancer de la prostate est une maladie grave", mais qu'"à partir du moment où on la soigne suffisamment tôt, les médecins font ce qu'il faut pour l'éradiquer". Et d'ajouter : "Plus on en parle, plus ça incite les gens à aller voir un urologue". Combattif et rassurant, le journaliste conclut : "ça se soigne, ça se traite, ça s'opère. Ma femme a eu une leucémie foudroyante. Elle s'en est sortie d'une manière qui force mon admiration?! Alors battez-vous, faites ce que les médecins vous disent".
L'efficacité des traitements fait baisser la mortalité
Avec 48 427 nouveaux cas en 2013, le cancer de la prostate est le plus fréquent chez les hommes. En 2017, il a été responsable de 8 207 décès. Mais taux de mortalité diminue de manière régulière selon l’INCa : - 4,0 % par an en moyenne entre 2005 et 2009, notamment grâce à l’efficacité des traitements lorsqu’il est diagnostiqué tôt.
Quand c'est le cas, plusieurs traitements sont proposés : la chirurgie, la radiothérapie, l’hormonothérapie ou encore la chimiothérapie. Il peut aussi être proposé au patient la surveillance active : lorsque son cancer est à un stade précoce, non agressif et qu’il ne diminue pas la survie du malade. En effet, certains cancers de la prostate n’évolueront jamais ou très lentement, et resteront au stade précancéreux.