Cancer : du métal injecté dans les tumeurs pour booster la radiothérapie
Comme chaque année, des dizaines de milliers de médecins, chercheurs et scientifiques du monde entier sont réunis à Chicago au congrès de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) pour présenter leurs derniers travaux en cancérologie. Les injections de nanoparticules dans les tumeurs font partie des innovations 2019. Une équipe de l'Institut Curie en France a en effet fait sensation en présentant l'une de ses études menée sur des patients atteints de cancers de la gorge, du larynx et de la bouche. Pour augmenter l'efficacité de leur traitement par radiothérapie, ils ont injecté des nanoparticules d'Hafnium (un métal) dans les tumeurs des participants dont l'état de santé et l'âge ne permettaient pas d'envisager une chimiothérapie. Les injections ont été faites la veille des séances de radiothérapie... Pour lire la suite, cliquez ici.
De la musique contre les séquelles des grands prématurés
Pour lutter contre les troubles d’origine neurodéveloppementale chez les grands prématurés, liés notamment à l'apprentissage, la concentration ou la gestion des émotions, des chercheurs testent les effets de la musique. Leurs résultats ont été publiés dans la revue PNAS. La naissance prématurée d’un enfant interrompt son développement in utero : ses organes sont présents mais ils sont immatures. Ceci concerne principalement quatre parties du corps : le cerveau, les poumons, le tube digestif et le canal artériel, d’où de nombreuses séquelles possibles. "Il était important que ces stimuli musicaux soient liés à l’état du bébé, explique Lara Lordier, docteure en neurosciences aux HUG et à l’université de Genève et directrice de l’étude. On vous en dit plus dans notre article.
Athérosclérose : la pollution de l'air augmente les risques
L’exposition permanente à la pollution atmosphérique expose à un risque d'athérosclérose, selon une nouvelle étude. On parle ici du smog, ce brouillard épais formé de particules de suie et de gouttes d'eau, dans certaines régions humides et industrielles. Pour parvenir à ces conclusions, 6 619 personnes âgées de 45 à 84 ans ont été suivies pendant 6 ans et demi. Aucune d'entre elles n’était atteinte de maladie cardiovasculaireau début de l’expérience. Elles habitaient dans six villes des États-Unis : Winston-Salem, New York City, Baltimore, Saint Paul, Chicago et Los Angeles. "Nous avons utilisé des modèles statistiques pour déterminer s'il existe des associations significatives entre l'exposition à l'ozone et l'athérosclérose", explique le directeur de l’étude. Pour en savoir plus, cliquez ici.