90% des insectes présents dans les hôpitaux sont porteurs de bactéries nocives pour la santé
Dans les établissements hospitaliers, les potentielles infections viennent de vecteurs dont les patients n’ont pas forcément conscience. Si ces derniers semblent désormais de mieux en mieux informés sur les infections nosocomiales qu’ils peuvent contracter lors d’un passage au bloc opératoire, nombreux sont ceux qui ignorent que des mouches et autres insectes volants présentent une réelle menace. C’est en tout cas ce que démontre une nouvelle étude, publiée dans le Journal of Medical Entomology, qui a analysé le potentiel de transmission des insectes volants à l’hôpital. Selon ses auteurs, ces insectes transportent non seulement suffisamment de bactéries pour causer des infections, mais certaines sont aussi résistantes aux antibiotiques. Plus d'informations dans notre article.
Vaccination obligatoire des bébés : pas d’augmentation des effets indésirables selon l’ANSM
Un an et demi après le passage de trois à onze vaccins obligatoires chez les enfants de moins de deux ans, l’Agence nationale du médicament (ANSM) dresse un bilan qui se veut "rassurant". Dans un rapport rendu public ce vendredi 28 juin, l’agence sanitaire estime en effet qu’"aucun nouveau signal de sécurité n’a été mis en évidence" après l’extension vaccinale des bébés, ce qui conforme la "sécurité d’emploi des vaccins". Ce rapport, où sont recensés les "événements indésirables" liés à la vaccination des bébés depuis 2012, soit avant et après l’extension vaccinale, a été pensé comme un exercice de transparence destiné à rassurer "ceux qui se posaient des questions", à savoir les professionnels de santé et les parents. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Homéopathie : « une efficacité insuffisante pour être proposée au remboursement »
Comme vous le savez, à la demande du ministère de la Santé, la commission de la transparence de la Haute Autorité de Santé a évalué l'efficacité médicale de 1200 produits homéopathiques, dont certains sont actuellement remboursés à 30% par la sécurité sociale. Elle a donc analysé plus de 1000 publications scientifiques, les contributions des parties-prenantes ainsi que les documents et dossiers déposés par les trois fabricants, à savoir le laboratoire français Boiron, leader mondial du marché, le suisse Weleda et l’allemand Lehning. "Au terme de cette évaluation scientifique qui a nécessité 9 mois de travail, la commission de la transparence a rendu un avis défavorable au maintien du remboursement des médicaments homéopathiques, annonce-t-elle officiellement ce vendredi dans un communiqué, s'opposant donc à l'avis de la majorité des Français... Pour lire la suite, cliquez ici.