D’ici 2024, Saint-Quentin-en-Yvelines devrait accueillir l’hôpital du futur. Doté des dernières innovations numériques pour la formation des étudiants, il proposera une offre inédite de e-santé aux patients.
Concrètement, le nouveau bâtiment accueillera trois plateformes. L'une de 2 500 m2 dédiée à la télémédecine et à l’e-santé, qui permettra de développer l’offre de soin sur le territoire. Grâce à la télémédecine, les patients pourront consulter en ophtalmologie, en pédiatrie, en cardiologie et en psychiatrie, des domaines qui manquent aujourd’hui de spécialistes.
Simulation virtuelle
Une deuxième plateforme sera consacrée à l’enseignement avec de la formation, via simulation virtuelle. Enfin une troisième, sera dédiée au "living lab". Ce laboratoire permettra aux professionnels de santé, aux industriels, aux start-ups et aux entrepreneurs de se rencontrer pour créer des projets autour de l’e-santé et de la santé.
"Cet hôpital virtuel réaffirme le positionnement d’excellence de l’UFR de médecine de Saint-Quentin-en-Yvelines et sa capacité d’innovation. Ce projet, soutenu par l’agglomération, permet de renforcer le pôle d’enseignement supérieur de Saint-Quentin-en-Yvelines au sein de l’université Paris-Saclay", souligne Philippe Guiguen, conseiller communautaire en charge des affaires universitaires.
Un CHU plus proche des territoires
Prévu à l’horizon 2024, cet établissement de 5 000 m2 devrait être construit en lieu et place des actuels préfabriqués du site Rabelais à Guyancourt, en lien direct avec le campus Vauban et d’Alembert de l’Université Versailles Saint- Quentin-en-Yvelines. "L’ambition de cet hôpital est de préfigurer le CHU de demain. Un CHU plus proche des territoires", précise Djilali Annane, doyen de l’UFR Simone Veil- Santé de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Pôles de référence, de recours et d'expertise mais aussi hôpitaux de proximité, les CHU sont les seuls établissements à pouvoir traiter toutes les pathologies. En 2017, les 32 CHU de France ont enregistré 5 millions de passages aux urgences, 6,3 millions d'entrées pour une hospitalisation de court séjour et 18 millions de consultations.