Lors des pics de chaleur, rien de tel qu’un bain dans une eau fraîche pour se détendre. Mais l’été est aussi propice au retour de certaines maladies et autres parasites. Depuis quelques années, de plus en plus de personnes contractent la dermatite du baigneur : une affection cutanée bénigne provoquée par les puces de canard.
En Savoie, le weekend dernier, une famille de 4 personnes a profité d’une journée au lac du Bourget pour se baigner. Comme le raconte le Dauphiné Libéré, tous ont été massivement piqués par des puces de canard, malgré une douche en sortant de l’eau.
Des parasites qui s’attaquent accidentellement à l’homme
Les puces de canard font partie de la famille des trichobilharzia. Ce sont des parasites qui prennent la forme de vers plats. Leurs larves s’accrochent à des escargots d’eau douce pour se développer. Une fois détachées de leur hôte, elles pénètrent l'épiderme de leurs proies. Dans certains cas, ce ne sont pas des canards ou autres oiseaux que les puces contaminent, mais l’homme.
Lorsqu’un individu contracte la dermatite du baigneur, sa peau se recouvre de boutons, il ressent des picotements et de fortes démangeaisons. En principe, l’affection est bénigne, les larves meurent quelque temps après avoir pénétré l’épiderme, mais certaines personnes peuvent développer des réactions allergiques.
Comment se protéger ?
Pour s’en protéger, le Ministère de la santé recommande de privilégier la nage en eau profonde, car les larves sont souvent présentes là où le niveau est bas, et de ne pas rester trop longtemps dans l’eau. Après la baignade, il faut se doucher puis se sécher vigoureusement avec une serviette, car, a priori, les larves resteraient à la surface de la peau un certain moment avant d’y pénétrer.
Si malgré ces précautions, les puces de canard vous piquent, la première étape consiste à glacer les zones des piqûres pour soulager les démangeaisons. Ensuite, il est conseillé de se rendre dans une pharmacie ou de consulter un médecin pour recevoir un traitement capable de soulager les symptômes.
Dans les zones particulièrement concernées, des mesures peuvent être prises pour diminuer le risque de contamination, comme le ramassage des escargots d’eau douce.