Les femmes ménopausées sont particulièrement concernées par l’ostéoporose : plus l’âge augmente, plus le risque s’accroît. 70% des femmes de plus de 80 ans seraient touchées. D’après une nouvelle étude, la qualité de la vie sociale aurait un impact sur le risque d’être atteint d’ostéoporose.
Plus il y a de pression sociale, plus la perte osseuse est grande
Dans cette étude parue dans le British Medical Journal, les chercheurs ont étudié les profils de plus de 11 000 femmes de plus de 50 ans : toutes ont répondu à un questionnaire concernant le stress psychosocial. Trois critères ont été principalement étudiés par les chercheurs : la pression sociale, reliée pour eux à des relations de mauvaise qualité, le soutien social, qui a l’inverse est rattaché à des relations de bonne qualité et le fonctionnement social, qui détermine le niveau d’activité sociale.
D’après leurs conclusions, la pression sociale est le facteur qui influe le plus sur la santé osseuse. Plus ce stress était important, plus la perte osseuse dans les hanches était grande. L’équipe de recherche a mis au point une échelle à points pour déterminer le niveau de pression sociale : plus le nombre de points était élevé, plus la pression sociale était forte. Ils ont constaté qu’à chaque point supplémentaire, la perte osseuse augmentait : pour le fémur par exemple, chaque point équivalait à 0,082% de perte osseuse supplémentaire. En parallèle, un faible niveau d’activité sociale était associé à plus de perte osseuse en particulier au niveau du fémur et de la hanche.
Un risque de fracture
"Le stress psychosocial augmente le risque de fracture à cause de la dégradation de la densité osseuse, soulignent les chercheurs. Cela dégrade la structure des os." Pour les personnes atteintes d’ostéoporose, certaines fractures sont plus fréquentes que les autres, notamment celles du poignet, de la hanche et des vertèbres. Après 50 ans, une Française sur 4 serait concernée par l’ostéoporose contre un Français sur 8.