Une personne sur trois souffre de troubles du sommeil en France. Pour mieux dormir, il est régulièrement recommandé de faire du sport, d’éviter les excitants après une certaine heure ou encore de ne pas utiliser d’écrans avant le coucher. Une nouvelle étude affirme que notre comportement pourrait influer sur notre qualité de sommeil : les personnes optimistes auraient un sommeil de meilleure qualité.
Plus de 3 500 participants
Dans Behavorial Medicine, l’équipe de recherche publie les conclusions de ses travaux menés grâce à plus de 3 500 participants entre 2000 et 2006. Ils ont renseigné des informations sur leur sommeil deux fois, à 5 ans d’intervalle. Tous ont également répondu à un questionnaire où ils devaient exprimer leur niveau d’accord avec une série d’affirmations en utilisant une échelle de 1 à 5, partant de pas du tout d’accord jusqu'à tout à fait d’accord. Parmi les phrases proposées, il y avait "je ne m’attends pas à ce que les choses se passent comme je le souhaite" ou encore "je suis toujours optimiste quant à mon futur".
Les chercheurs ont ensuite déterminé le niveau d’optimisme de chacun d’entre eux : à chaque augmentation d’un point, la qualité de sommeil était améliorée de 78%. D’après leurs conclusions, les participants les plus optimistes avaient 74% de risques en moins de souffrir d’insomnie et étaient plus susceptibles de faire des nuits de 6 à 9 heures. "Les personnes optimistes ont plus de chances d’interpréter les problèmes de manière positive, analyse Dr Hernandez, directrice de la recherche, cela diminue l’inquiétude et les ruminations au moment de l’endormissement et pendant le cycle de sommeil."
Un bon sommeil pour une bonne santé
Un sommeil de mauvaise qualité a des conséquences sur la santé. D’après l’Inserm, dormir moins de 6 heures par nuit augmente de 28% le risque de diabète de type 2. Ce n’est pas l’unique danger associé à des nuits trop agitées : d’après plusieurs recherches, mal dormir peut rendre irritable, dépressif, accentue les risques d’hypertension, de prise de poids ou encore d’infection.