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Nouveau traitement

BPCO : le CHU de Toulouse recherche des ex-fumeurs pour une étude

Le CHU de Toulouse est à la recherche d'anciens fumeurs atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) dans le cadre d'une étude internationale à partir de septembre. Il s'agira de tester un nouveau traitement innovant et non-médicamenteux. 

BPCO : le CHU de Toulouse recherche des ex-fumeurs pour une étude PRImageFactory/iStock




Appel à anciens fumeurs. Le CHU de Toulouse recherche actuellement des ex consommateurs de tabac atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou emphysème. Cette infection pulmonaire, qui touche près de 3 millions de Français, se caractérise par une baisse persistante de l’écoulement des gaz inspirés. D’après l’OMS, les symptômes s’aggravent progressivement avec un essoufflement de l’effort même au repos. La maladie est souvent provoquée par la fumée du tabac, due au tabagisme actif ou passif et "tend à être sous diagnostiquée et elle peut engager le pronostic vital", alerte l’OMS.

Elle est actuellement incurable et les traitements proposés pour soulager ses symptômes ou ralentir sa progression souvent insuffisants. C’est pourquoi, une société américaine du nom de Nuvaira a mis au point un nouveau procédé non-médicamenteux qu’elle souhaite tester, entre autres, au service de pneumologie du CHU de Toulouse. L’essai international débutera au mois de septembre.

"Le principe de cette nouvelle thérapeutique consiste à introduire une sonde via un vidéo-endoscope par la bouche du patient et de pratiquer une thermolyse (destruction par la chaleur) par radiofréquence dans les deux poumons. L’objectif est de détruire approximativement 50 % des nerfs bronchiques qui contrôlent notamment la contraction des muscles bronchiques, anormale dans la BPCO", explique l’hôpital sur son site.

Les volontaires doivent avoir arrêté de fumer depuis au moins deux mois

Si tout se passe comme prévu, les patients devraient se sentir moins essoufflés et développer moins d’infections de type bronchites et pneumonie. Les risques que la maladie se développe gravement devraient eux-aussi diminuer.

Pour participer à l’étude, vous devez avoir entre 40 et 75 ans, avoir arrêté de fumer depuis au moins deux mois, avoir souffert d’au moins deux exacerbations des symptômes dans l’année écoulée avec au moins une hospitalisation et suivre le traitement de fond conventionnel de la BPCO. Quelques autres critères médicaux très spécifiques sont requis. Si vous êtes intéressé et que vous correspondez au profil demandé, vous pouvez contacter directement le pneumologue Nicolas Guibert à l’hôpital Larrey (guibert.n@chu-toulouse.fr).

A l’heure actuelle, les traitements médicaux et la kinésithérapie peuvent peuvent aider à soulager les symptômes de la BPCO, aider les patients à faire du sport plus facilement et améliorer leur qualité de vie. Toutefois, le sevrage tabagique est le traitement le plus efficace pour ralentir la maladie chez les fumeurs, rappelle l’OMS. Il permet de ralentir l’évolution de la maladie et le risque d’en mourir.  

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