Les autorités sanitaires américaines viennent de déclarer la guerre aux papillomavirus. Selon un nouveau rapport des Centres de contrôle et de prévention des maladies, les HPV (papillomavirus humains) ont été sur les quatre années entre 2012 et 2016 à l'origine de 34 800 cas de cancer en moyenne chaque année.
Ces virus, sexuellement transmissibles, provoquent des cancers aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Col de l'utérus, vagin, pénis, anus, larynx sont touchés.
"Il est nécessaire d'agir rapidement"
"Un avenir sans cancers liés aux HPV est à notre portée mais il est nécessaire d'agir rapidement pour améliorer les taux de vaccination", a déclaré le 22 août Brett Giroir, ministre adjoint à la Santé.
Il souhaite atteindre 80% de couverture vaccinale contre les papîllomavirus humains aux Etats-Unis. Les taux de vaccination ne progressent que très lentement parmi les adolescents américains: seuls 51% d'entre-eux ont reçu les doses recommandées en 2018, soit seulement 2% de plus que l'année précédente.
Les autorités américaines considèrent qu'une vaccination mieux suivie permettrait d'éviter 92% des cancers liés aux papillomavirus.