C'est peut-être la fin du cauchemar pour tous ceux qui, dans l'avenir, devront porter un plâtre. Un étudiant en médecine américain vient de créer un prototype de plâtre aéré qui évite chaleur, démangeaisons et odeur désagréable. Autre avantage, le plâtre serait extrêmement rigide autour de la zone fracturée, et au contraire plus flexible sur les autres parties maintenant le dispositif en place
Jake Evill en est l'inventeur. Diplômé de l'Université Victoria de Wellington, c'est avec une imprimante 3D Cortex qu'il espère venir en aide aux patients. Cet exosquelette aéré est solide et efficace, selon son auteur. Son processus de fabrication se fait en trois étapes, faire une radio pour identifier la fracture et la situer précisément, réaliser un scanner 3D pour définir les dimensions exactes du membre touché, et imprimer le modèle du plâtre en 3D grâce aux données rentrées dans l’ordinateur.
Une fois ces tâches accomplies, l’imprimante 3D sort deux parties distinctes qu’il faut ensuite souder pour créer le plâtre. Baptisé « Cortex », ce nouveau plâtre entièrement composé de nylon, semble multiplier les avantages, il est plus léger, plus solide, imperméable à l'eau et facilement détachable. De plus, il est également recyclable, déclare Jake Evill.
Pourtant, l'invention connaît un bémol, son délai de fabrication. On l’estime à 72 heures, période pendant laquelle le patient doit rester avec sa fracture, souvent douloureuse. L’imprimante met environ 3 heures à offrir le modèle, auxquelles il faut ajouter une période de repos pour que le produit soit suffisamment solide. Mais Jake Evill ne perd pas espoir, il espère que l’amélioration des imprimantes 3D raccourcisse ce délai.