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A partir d'aujourd'hui

Médicaments sur Internet : mode d'emploi

Par La rédaction

A partir d'aujourd'hui, les pharmaciens, qui en auront obtenu l'autorisation, peuvent vendre des médecaments sans ordonnance sur internet. Ce commerce on line est très encadré. 

BABYAR/SIPA

L'arrêté, qui encadre la vente de médicaments sur Internet, entre vigueur ce 12 juillet. 4000 produits vendus sans ordonnance sont désormais accessibles en ligne. Pour éviter de tomber sur un site frauduleux pratiquant la contrefaçon de médicaments, pourquoidocteur donne quelque repères pour indentifier les site autorisés.

 

Le commerce électronique de médicaments n'est pas ouvert à tous. Selon le texte, le site est le « prolongement virtuel » d'une pharmacie physique elle-même autorisée. Les médicaments sont vendus via des sites édités par une officine. Cette disposition  empêche, par exemple, la grande distribution d’investir ce marché. Les pharmaciens doivent donc obtenir l’autorisation des Agences régionales de santé (ARS) et faire une déclaration à l’Ordre des pharmaciens.

Concernant la structure du site, il devra faire apparaître de façon claire le nom et l'adresse de la pharmacie agrée à vendre sur le web, cela afin que le client sache dans quelle pharmacie physique il se fournit. S'agissant des produits vendus sur Internet, il devront être présentés « de façon objective, et non trompeuse ».
Concrètement, seuls les éléments suivants devront figurer sur la présentation du médicament :  son nom commercial, la ou les indications thérapeutiques, la forme galénique (sachets, comprimés, gélules etc.), le nombre d’unités de prise et le prix. Pour les notices attachées aux médicaments concernant notamment les précautions d’emploi et la posologie, elles seront disponibles en ligne et imprimables. 

 

L'arrêté interdit les forums de discussion sur le site web. En revanche, il stipule que celui-ci devra être conçu de façon à ce « qu’aucun médicament ne puisse être vendu sans qu’un échange interactif pertinent ne soit rendu possible avant la validation de la commande ». Le pharmacien devra donc répondre à toutes les questions complémentaires que pourrait poser le patient.