Alors que certains trépignent d’impatience à l’approche des fêtes de Noël, d’autres broient du noir. Chaque année, plusieurs millions de Français souffrent de dépression saisonnière. Du mois d’octobre au mois d’avril, ils se sentent tristes, fatigués. La tentation de se réfugier dans la nourriture et en particulier dans les sucreries devient alors irrésistible.
Il faut trouver la lumière
D’abord, il est important de préciser que la dépression saisonnière est un vraie maladie, avec de véritables symptômes: irritabilité, anxiété, perte de la libido ou encore envie de rester chez soi. Une étude publiée l’année dernière dans le Journal of Affective Disorders démontrait que les femmes étaient plus exposées à ce “blues de Noël”. De plus, il est connu que ce dernier est lié au manque de luminosité. Ainsi, pour lutter contre ce passage dépressif il est possible, par exemple, d’acheter un appareil de luminothérapie. Ce dernier peut être acheté en pharmacie, en grandes surfaces ou sur internet. En revanche, il faut que l’appareil se rapproche le plus possible de la lumière du jour, ce qui n’est pas toujours le cas.
Stop aux sucreries !
Chaque hiver, beaucoup de Français prennent également du poids. Pas seulement à cause de la bûche de Noël ou des raclettes à répétition, mais également parce que les personnes souffrant de dépression saisonnière ont souvent très envie de se réfugier dans la nourriture, et en particulier dans les sucreries. Selon une récente étude publiée dans la revue Medical Hypotheses, il faut résister ! Car paradoxalement, le sucre nous met de bonne humeur tout en empirant les symptômes. “[Les sucreries] ont un effet immédiat sur l’amélioration de l’humeur mais à forte dose, elles peuvent avoir des conséquences pernicieuses sur le long terme, aggraver l’humeur, réduire le bien-être, élever l’inflammation et causer une prise de poids”, explique le professeur Ilardi, psychologue à l’université du Kansas et co-auteur de l’étude.
Prenez soin de votre microbiome
Toujours selon les chercheurs, le sucre augmente l’inflammation liée à la dépression mais affecte également le microbiome intestinal. Certains microbes situées dans notre intestin prospèrent grâce au sucre. “Ils peuvent produite des réactions chimiques qui mettent le cerveau dans un état d’anxiété, de stress et de dépression. Ils sont aussi hautement inflammatoires”, détaille le professeur Ilardi. Pour éviter cela, il ne faut pas limiter uniquement les chocolats de Noël, mais également l’alcool, qui regorge de sucre.