Le temps de trajet pour se rendre au travail n'est pas anodin et peut être source de dépression, de troubles du sommeil, de stress et d'anxiété. Pour éviter cela, surtout en période de grève, il est possible de le rendre plus agréable en apprenant à le vivre autrement.
Satisfaire ses besoins physiologiques
Entre l'impatience, la colère, le stress d'arriver en retard, la chaleur et le monde, les transports peuvent provoquer une sensation de malaise physique et psychologique qui aggrave le mal-être général.
Pour éviter cela, il est préférable de se préparer avec une bonne nuit de sommeil, mais aussi un bon repas, consistant mais pas trop lourd, mangé au préalable, ainsi qu'une bonne hydratation. Tout comme pour n'importe quel autre effort physique, les transports sont un stress à ne pas prendre à la légère.
Pratiquer la pleine conscience
On ne le répétera jamais assez, la méditation et la respiration pleine conscience sont des outils très efficaces pour gérer l'anxiété dans n'importe quelle situation, y compris pendant les transports. Que ce soit par l'intermédiaire d'un livre, d'une application, ou d'un podcast, n'hésitez pas à pratiquer en prenant une position assise confortable, avec le dos droit, et le regard à environ 1 m devant vous ou bien les yeux clos.
Vous pouvez ensuite vous concentrer sur votre respiration et observez vos pensées avec détachement comme vous regarderiez passer une rivière où les nuages. Acceptez de laisser aller vos émotions et concentrez-vous sur votre corps en commençant par le bout des pieds et en remontant progressivement jusqu'au sommet du crâne.
En pratiquant régulièrement ces exercices de pleine conscience, vous pouvez prendre suffisamment de recul sur la situation et même apprécier ce rendez-vous avec vous-même matin et soir.
En savoir plus : "Méditer, jour après jour" de Christophe André, aux éditions l'Iconoclaste.