L’homme, âgé de 48 ans, infecté par le coronavirus est sorti du CHU de Bordeaux ce jeudi après y être rentré le 23 janvier. Il souffrait alors d’une pneumonie bilatérale et a été placé en chambre d’isolement. Il a bénéficié d’un traitement à base de Remdesivir, un antiviral qui a servi à faire tomber la fièvre et calmer sa toux persistante. La molécule, qui agit sur les poumons, est en cours d’évaluation par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les derniers examens n’ont montré aucune trace de présence du virus chez le patient, précipitant sa sortie de l’hôpital. “Tout risque de contagion est désormais écarté, il a pu rejoindre sa famille, et il suivra un parcours de soin auprès de nous, notamment via un support psychologique, car 22 jours d’hospitalisation ce fût une épreuve” a déclaré le professeur Denis Malvy, chef du service des maladies tropicales et infectieuses au CHU de Bordeaux. Il continuera d’être suivi pendant encore quelques semaines.
Fin de quarantaine pour les premiers rapatriés
Fin de quarantaine pour les 181 rapatriés français de Chine retenus isolées pendant 14 jours au centre de vacances de Carry-le-Rouet, dans les Bouches-du-Rhône. Des certificats qui attestent la non-contamination au coronavirus ont été distribués. L’administrateur national de la Croix-Rouge française, Marc Zyltman, a indiqué que les rapatriés étaient “sereins, plutôt heureux de quitter le site”.
“De nouveaux cas” attendus
La ministre de la Santé s’attend de façon “très probable” à de nouveaux cas de coronavirus en France. Agnès Buzyn a expliqué ce matin à France Inter que “vu la sévérité de l'épidémie chinoise, vu le nombre de cas en Asie du sud-est, il est très probable que nous ayons de nouveaux cas” dans notre pays. Pour faire face à cette potentielle arrivée, la ministre a assuré que “nous sommes prêts”. Pour identifier le virus, les hôpitaux se dotent d’un test qu’Agnès Buzyn juge “fiable”.