Pilule, DIU, préservatif ou implant ? Il n’y a pas une méthode de contraception parfaite qui conviendrait à toutes les femmes, mais une multitude de possibilités en fonction des besoins de chacune. Pour les aider à faire ce choix, Santé publique France met à disposition un questionnaire en ligne. Les réponses permettent d’obtenir plusieurs recommandations selon le profil et les antécédents.
Un questionnaire élaboré par un panel de professionnels de santé
“Santé publique France cherche à délivrer des informations adaptées aux besoins de chacun, détaille Sylvie Quelet, directrice de l’unité Prévention et promotion de la santé à Santé publique France, dans un communiqué. Dans le champ de la contraception, cela passe par la promotion de la diversité contraceptive et la diffusion d’informations fiables et accessibles pour que chacun puisse faire un choix éclairé.” Le questionnaire a été mis au point avec des sages-femmes, des gynécologues, des pharmaciens, des médecins généralistes et des représentants associatifs.
Il contient une quinzaine de questions réparties dans différentes catégories : le “moi” avec des informations sur l’âge, les méthodes de contraception déjà utilisées et le niveau de satisfaction, la partie “mes préférences” selon le mode de pose ou de prise, les effets secondaires et “ma santé” où les participants renseignent les antécédents médicaux familiaux, leur consommation de tabac, etc. À la fin, chaque participante a accès à un classement des différents contraceptifs entre les “plus adaptés”, les “contre-indiqués probables” et les “possibles”. Les participantes peuvent télécharger les réponses pour échanger ensuite avec leur médecin traitant ou un autre professionnel de santé.
Des essais concluants
Santé publique France a réalisé un test préalable à la mise en ligne du questionnaire. Plus de 2 600 femmes ont participé : elles souhaitaient soit démarrer une contraception ou en changer. Pour 95% d’entre elles, les femmes se sentent concernées par l’outil et la quasi-totalité d'entre elles l’a trouvé compréhensible. Les résultats ont été intéressants pour une majeure partie des répondantes : 87% se sont vues proposer des méthodes de contraception auxquelles elles n’avaient pas pensé auparavant.