Le mot “virus” vient du mot latin uirus qui signifie humeur, venin, poison, mauvaise odeur, infection. Il s'agit d'un agent infectieux nécessitant un hôte, souvent une cellule, dont il utilise le métabolisme pour se répliquer. En effet, contrairement à une bactérie, le virus ne peut évoluer de façon autonome et a besoin d'un habitat. On peut donc considérer qu'un virus est un parasite. Il est composé d'une structure appelée “capside” qui entoure le génome et abrite une petite portion de matériel génétique (ADN).
L'intrusion d'un virus
Un virus se transmet par voie dite “aérienne” lorsqu'une personne infectée tousse ou éternue à proximité d'une autre : une partie du virus est alors expulsé de l'organisme dans l'air ambiant et gagne celui de sa voisine. Il peut également se transmettre par l'eau ou les aliments, le contact direct entre des personnes ou le contact indirect, c'est-à-dire par le biais d'un objet, comme une rampe d'escalier ou une barre de métro. Une fois à l'intérieur d'un nouvel organisme, le virus tente de trouver refuge dans une cellule.
Une fois à l'intérieur, il libère son matériel génétique lui permettant ainsi de se répliquer. Ces différentes copies du virus vont s'accumuler jusqu'à faire exploser la cellule. Les symptômes tels que la fièvre, les maux de tête et la fatigue se manifestent lorsque le système immunitaire commence à lutter contre l'intrusion du virus.
Les bactéries, naturellement présentes dans notre organisme
Comme évoqué plus haut, il ne faut pas confondre virus et bactérie. Si le premier a besoin d'un hôte pour se loger et se décupler, une bactérie est un organisme vivant microscopique autonome qui vit la plupart du temps en communauté au sein d'un gel muqueux. Dotées également d'un matériel génétique, les cellules bactériennes sont naturellement présentes dans le corps humain et précieuses à son bon fonctionnement.
On estime qu'il y aurait environ 500 espèces bactériennes différentes dans le corps (soit 100 000 milliards), la majorité étant logées dans notre système digestif (bouche, œsophage, estomac, colon) et le vagin. C'est cet amas de bactéries que nous appelons plus communément “la flore intestinale” ou “flore vaginale”.
Bien entendu, il existe de nombreuses espèces pathogènes à l'origine de maladies infectieuses comme le staphylocoque ou encore le pneumocoque. Certaines bactéries deviennent pathogènes lorsqu'elles se trouvent à un endroit du corps où elles ne devraient pas être, ou en nombre anormalement élevé lors d’une faiblesse du système immunitaire. Il existe des bactéries contagieuses, mais toutes ne le sont pas, notamment celles liées aux infections urinaires.
Enfin, on qualifie de “microbes” toute une série d'agents, infectieux ou non, une multitude de micro-organismes vivants comme les champignons, les virus ou encore les bactéries, l'étymologie du mot voulant dire “petite vie”.