- Le vélo et la marche sont les modes de déplacement que de nombreux Français souhaitent privilégier après le déconfinement
- L'utilisation des transports en commun est redoutée par beaucoup
L’après 11 mai ouvre la voie à de nouvelles habitudes pour les Français. Parmi celles-ci, le transport pourrait faire l’objet d’une petite révolution. Une étude, commandée par l'entreprise Cyclofix, spécialisée dans la réparation de vélos et de trottinettes électriques, et reprise par Franceinfo, révèle qu’après le déconfinement, les Français opteront pour des modes de déplacements plus durables, où voitures et deux roues motorisés laisseront doucement place au vélo et à la marche.
Les transports en commun en chute libre
Le sondage révèle qu’un tiers des Français vont se tourner vers le vélo ou la marche après le déconfinement. Plus précisément, ce sont 12,1 % des personnes interrogées affirment ainsi qu'elles préféreront le vélo après le 11 mai, alors que seules 7,7 % y recourent aujourd’hui, soit une hausse de 57%. À long terme, près d'un nouveau cycliste sur deux (44 %) en fera son moyen de transport privilégié. La marche n'est toutefois pas en reste, puisque 16,9 % des sondés l'ont déjà choisie pour l’après-confinement.
Ces deux moyens de transport sont particulièrement prisés dans les grandes villes. L’étude révèle que leur usage sera en hausse de 10 points après le 11 mai contre une baisse de 11% pour la voiture ou les deux-roues motorisés. Autre mode de transport boudé par les Français, les transports en commun. Les prévisions font état d’une chute de leur utilisation de 63% selon le sondage.
Les grandes villes préparent la transition
Ces chiffres pourraient être plus importants. En effet, ce sondage a été réalisé entre le 21 et le 24 avril, soit avant l’annonce par l’exécutif d’un plan vélo de 20 millions d’euros. Depuis, les grandes villes, particulièrement concernées par ces nouvelles habitudes, comme Paris, ont affirmé vouloir favoriser l’usage de la bicyclette en développant un large réseau de pistes cyclables. “Il est hors de question que nous nous laissions envahir par les véhicules. La pollution conjuguée au coronavirus est un cocktail dangereux”, a annoncé Anne Hidalgo, la maire de Paris.