Les actualités télévisées nous montrent, trop souvent, les images de cadavres calcinés. Et vous avez remarqué à chaque fois la petitesse des corps. Car, sous l’effet de la flamme, l’eau quitte notre enveloppe, démonstration effroyable du fait qu’une part de 70 % d'un homme est liquide. Sans manger, grâce à des réserves, nous pouvons survivre quatre à cinq semaines. Sans eau, nous mourrons en trois ou quatre jours.
Nous devons donc boire, chaque jour, une quantité importante de liquide. Boire est d’ailleurs un terme impropre, puisque dans les aliments que nous consommons chaque jour, il y a une part très importante d’eau : 90 % dans les fruits et légumes, mais également 70 % dans la viande ou le poisson, et même 34 % dans le pain…
Le complément se fait donc grâce à la boisson, et si vous trouvez toujours quelques chercheurs pour vanter les vertus médicales de la bière ou du vin, il est bien évident que l’eau pure reste la meilleure des solutions.
Mais plusieurs questions se posent. D’abord, eau du robinet ou eau minérale ? Pendant des années, le corps médical français a véhiculé l’idée, qu’à de très rares exceptions surtout dues aux nitrates agricoles, l’eau du robinet était parfaite pour notre consommation, y compris pour les biberons … L'Europe risque de remettre en cause cette affirmation car, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, l’eau française ne serait pas parfaite. Ce qui explique probablement la mode et surtout la progression étonnante des eaux minérales.
D’où la deuxième question : eau minérale, d’accord, mais laquelle ?
Le seul conseil que l’on puisse donner est d'alterner les marques pour ne pas risquer de consommer en trop grande quantité du sel, du magnésium, ou du potassium, qui varient dans la composition de nos eaux minérales. Enfin, dans le débat « plate » ou « gazeuse », ce seront le goût et la capacité à les digérer, et non pas la médecine, qui guideront votre choix.