Après l’article publié ce matin dans le Figaro, évoquant un sondage confidentiel auprès des gynécologues sur l’assistance médicale à la procréation pour les couples homosexuels, l’Académie de médecine réplique pour couper court à la polémique. Dans un communiqué, elle précise que « comme elle a coutume de le faire s’agissant des questions de société à connotation sanitaire », elle a créé et rendu public un groupe de travail « pour réfléchir aux implications médicales de mesures législatives éventuelles qui modifieraient les conditions actuelles d’accès à l’Assistance médicale à la Procréation (AMP) et à la Gestation Pour Autrui (GPA), en les ouvrant notamment à des indications non médicales ». Ce groupe de travail a mené des auditions et a souhaité dresser un état des lieux en interrogeant les médecins directement impliqués. Un questionnaire a donc été diffusé aux adhérents du Collège national des obstétriciens et gynécologues français. L’Académie précise que la synthèse des réflexions de son groupe de travail sera présentée dans un rapport avant la fin de l’année 2013 dans lequel elle pourrait être amenée à « formuler des recommandations sur le sujet ».