- Dans une étude présentée à l'ASCO, l’association anti-BRAF/anti-MEK confirme sa supériorité dans le traitement du mélanome avancé ou métastatique
- Ce protocole réduit de 38% le risque de décès
Avec 39% de survie globale à 4 ans pour le protocole associant un inhibiteur de BRAF, l’encorafénib, et un inhibiteur de MEK, le binimétinib (COMBO450) versus 37% pour l’encorafénib seul (ENCO 300) et 26 % pour le vémurafénib seul (VEM), la double inhibition BRAF/MEK confirme à plus long terme sa supériorité dans le mélanome avancé ou métastatique avec mutation BRAFV600. Les nouvelles données du volet 1 de l’essai COLOMBUS, colligées en novembre 2019 et présentées lors du congrès de l’ASCO, portent sur 577 patients naïfs de traitement à l’inclusion, ou qui avaient progressé après une première ligne d’immunothérapie.
De premières analyses avaient déjà mis en évidence la supériorité du protocole COMBO450 sur la survie sans progression, qui a été actualisée : médiane de 14,9 mois avec le COMBO450 vs 9,6 mois pour le bras ENCO300 et 7,3 mois pour le bras VEM. La survie sans progression était comparativement plus longue avec le COMBO450 qu’avec le vémurafénib en monothérapie.
Risque de décès réduit de 38%
En novembre 2019, un événement avait été rapporté chez respectivement 65 % des patients du bras COMBO450, 59% du bras ENCO300 et 75% de ceux traités par vémurafénib. Après un suivi de 60,6 mois, la survie globale médiane est de 33,6 mois dans le bras COMBO450 vs 23,5 mois dans le bras ENCO300 et 16,9 mois dans le bras VEM. Comparativement au VEM, le COMBO450 réduit le risque de décès de 38%.
L'essai COLUMBUS (NCT01909453), étude de phase 3 randomisée internationale en deux volets, se poursuit.