- Le Président a souhaité que le port du masque dans les lieux public clos se mette en place à partir du 1er août.
- Les conditions d’exécution de la mesure sanitaire n’ont pas été précisées.
"Je souhaite que dans les prochaines semaines on rende le masque obligatoire dans les lieux publics clos", a indiqué Emmanuel Macron lors de la traditionnelle interview du 14 juillet. Evoquant l’épidémie de Coronavirus en France, le chef de l’Etat s’est justifié devant les journalistes Léa Salamé et Gilles Bouleau : "nous avons des signes que cela repart un petit peu".
Pour que les professionnels puissent s'organiser, le Président a souhaité que le port du masque dans les lieux public clos se mette en place à partir du 1er août. Les conditions d’exécution de la mesure sanitaire n’ont pas été précisées. Les Français ont aussi été invités à porter le masque lors des rassemblements en plein air.
Possible redémarrage massif des transmissions
La décision d’Emmanuel Macron intervient alors qu’était publiée dimanche 12 juillet dans les colonnes du Parisien/Aujourd’hui en France une tribune de médecins réclamant eux aussi l’obligation de porter le masque dans les lieux publics clos et fréquentés.
"En France, les indicateurs sont encore au vert pour la plupart, mais des signaux faibles commencent à apparaître et doivent nous alerter sur un possible redémarrage massif des transmissions", s’alarment les signataires de la tribune. "Or, c’est à ce stade qu’il faut agir pour éviter une nouvelle vague massive et meurtrière. Quand les clusters seront plus nombreux et non contrôlables, il sera trop tard pour éviter un nouveau confinement, plus ou moins complet. La deuxième vague de demain se prépare donc aujourd’hui", poursuivent-ils.
Les clusters se multiplient en France, notamment en Mayenne, où près de 300 cas de Covid-19 ont été recensés selon l’Agence régionale de Santé (ARS). Interrogé par la presse à ce sujet, le Premier ministre Jean Castex a lui aussi rappelé que "le port du masque est l’une des manières de prévenir la propagation de l’épidémie".