Que ce soit en voiture, en mer, en train, ou encore en avion, il n'est pas impossible de souffrir du mal des transports, aussi appelé cinétose. En cause : une stimulation trop importante des parties de l’oreille interne qui aident à garder l’équilibre, comme cela peut se produire en cas de mouvement excessif. Il est également possible que les capteurs de mouvement, à l'instar des yeux, envoient des informations contradictoires au cerveau.
“Par exemple, le mal des transports survient fréquemment pendant un voyage en bateau lorsqu’il y a du roulis et du tangage, alors que les personnes fixent un objet qui ne bouge pas, comme un mur. Dans cette situation, le roulis et le tangage ne concordent pas avec l’absence de mouvement du mur", explique le livre de médecine Manuel MSD.
Des symptômes allant de la nausée aux vomissements
Généralement, les symptômes se manifestent soudainement : ils vont de la nausée aux vomissements, en passant par une sensation de gêne abdominale. Il est également possible d'avoir des sueurs froides, des vertiges, et des maux de tête, tout en voyant son visage pâlir. Enfin, une personne souffrant du mal des transports peut ressentir de la somnolence, voire de la fatigue, et avoir des difficultés à se concentrer.
Dans certains cas, les vomissements prolongés peuvent induire une baisse de la tension artérielle ainsi qu'une déshydratation. Quelle que soit l'intensité des symptômes, ils disparaissent progressivement quand le mouvement s’arrête ou que la personne souffrant de cinétose quitte le véhicule. D'autre part, lors de longs voyages, notamment en bateau, on s’habitue généralement au mouvement et le mal des transports disparaît.
Une prédisposition chez les femmes et les enfants de 2 à 12 ans
Si certaines personnes sont davantage prédisposées à la cinétose que d'autres, à l'instar des femmes et des enfants âgés de 2 à 12 ans, il est possible d'agir contre le mal des transports en réduisant la perception du mouvement. Il s'agit de dormir, ne pas lire, s’asseoir dans le sens de la marche en position inclinée, maintenir la tête et le corps aussi immobile que possible et fixer son regard sur un objet situé au loin.
Par ailleurs, chacun peut réduire sa susceptibilité de développer le mal des transports. Cela passe par respirer de l’air frais en ouvrant une fenêtre, ne pas consommer des boissons alcoolisées, manger de petites quantités d’aliments faibles en matières grasses et sans épices, ainsi que des féculents, ou encore s’abstenir de consommer de la nourriture présentant une odeur forte ou un goût prononcé. Enfin, avant de partir en voyage, il est possible de demander à son médecin de se faire prescrire un médicament.