- Le confinement est pour l’instant de mise sur le bateau pour les 148 autres passagers et les 192 membres d’équipages.
- Le reste des passagers a été testé ce dimanche mais les résultats ne sont pas encore connus.
- Le bateau de croisière est revenu au large de Papeete.
C’est la fin du voyage. Le bateau de croisière Paul-Gauguin de la compagnie Ponant qui sillonnait la Polynésie française a dû faire marche arrière après qu’une cliente ait été testée positive à la Covid-19, a rapporté le haut-commissariat de la République dans ce territoire d'outre-mer. Le confinement est pour l’instant de mise sur le bateau pour les 148 autres passagers et les 192 membres d’équipage.
Les clients enfermés dans leur chambre
Les membres du paquebot sont partis jeudi avant d’apprendre, dans la nuit de samedi à dimanche, que l’un des passagers a été testé positif à la Covid-19. Le bateau faisait escale à Bora Bora quand l’annonce a été faite. La nationalité de la passagère positive n’a pas filtré, mais il s’agit d’une étrangère et pas d’une résidente de la Polynésie française comme la plupart des autres clients du bateau. Depuis, personne ne peut quitter sa cabine et les repas y sont livrés directement. Le reste des passagers a été testé ce dimanche mais les résultats ne sont pas encore connus.
La Polynésie française a été relativement peu touchée par le coronavirus puisque seulement 62 cas et aucun décès ont été recensés. Le tourisme y a été relancé avec une obligation : se soumettre à un test à la Covid-19 avant d’embarquer pour l’archipel. Ce test est ensuite analysé par l’Institut Louis-Malardé, quatre jours après leur arrivée. C’est précisément l’un de ces auto-prélèvements qui s’est révélé positif chez l’une des passagères.
Un nouveau Diamond Princess ?
Cet épisode rappelle celui du paquebot Diamond Princess qui est devenu, en février dernier, l’un des premiers clusters mondiaux au large du Japon. Là aussi, c’est d’abord un seul passager qui a été infecté par le coronavirus. Le résultat d’une étude japonaise a révélé qu’une seule personne a contaminé 700 autres passagers. Une étude qui confirme que quelques supercontaminateurs sont responsables de 80% des infections.